La francaise des jeux a le sourireL’année 2010 sera synonyme de réussite pour la Française des Jeux puisqu’elle affiche des chiffres très élevés avec une hausse de 5,5 %, ce qui correspond à un résultat de plus de 10 milliards d’euros. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, la crise est bénéfique pour l’opérateur de jeux puisque les joueurs y voient une opportunité de s’enrichir. Ils n’hésitent donc pas à jouer des sommes importantes pour forcer le destin et changer de vie.
Tout à fait consciente de cet engouement pour ses jeux, la Française des Jeux n’hésite pas à augmenter les tirages de ses jeux comme ce fut récemment le cas avec l’EuroMillion qui bénéficie d’un tirage supplémentaire. De ce fait, le joueur a une chance de gagner sur 116 millions, alors qu’elle était d’une chance sur 75 millions. Autant dire que les joueurs ont plus de chances d’être touché par la foudre que d’avoir sur leur grille les 5 bons numeros et les 2 bonnes étoiles.La Française des Jeux affirme pourtant veiller à la protection des joueurs et a donc lancé en juin 2011 une campagne contre l’addiction aux jeux. Son PDG, Christophe Blanchard Dignac, reconnaît que la FDJ prône pour un jeu responsable et qu’elle met tout en œuvre pour protéger les joueurs. Elle en fait même sa préoccupation principale. Ainsi, la FDJ soumet chaque année son programme des jeux au Ministre du Budget et au Comité du Jeu Responsable. De plus, l’Arjel veille scrupuleusement à contrôler leurs paris sportifs, tout comme le poker.Mais alors que penser du comportement de la FDJ ? Elle revendique une totale protection des joueurs mais dans le même temps elle diversifie son offre de jeux en offrant une probabilité toujours inférieure aux joueurs de gagner. Il semblerait donc qu’elle se cache derrière son système de contrôle et de prévention des jeux responsables. Certains spécialistes prennent sa défense et affirment que la FDJ serait le seul opérateur à déployer le maximum de moyens. La FDJ bénéficie donc d’appuis importants et personne n’ose réellement s’attaquer à elle. D’ailleurs, elle seule peut faire de la publicité alors que certains opérateurs de jeux sont attaqués s’ils en font de même. De plus, les deux anciens monopoles d’Etat, la Française des Jeux et le PMU sont quasiment les seuls opérateurs à profiter de l’ouverture des jeux en ligne en France et afficher une forme surprenante quand les autres opérateurs se plaignent de taxes trop importantes. De plus, les opérateurs légaux souhaitent que l’Etat légalise les jeux de grattage mais la FDJ ne veut pas en entendre parler car si les concurrents venaient à proposer des cartes à gratter, la FDJ perdrait des sommes considérables mais l’Etat veille au grain.