L’Observatoire des jeux a mené une étude en partenariat avec l’Observatoire français des drogues et toxicomanies (OFDT) sur les jeux en ligne. Cette enquête minutieuse a permis de mieux identifier les profils des joueurs ainsi que leurs pratiques depuis 2010, date à laquelle les jeux sur internet ont été autorisés. Cette étude qui est parue le 20 mai 2014, a permis de montrer qu’un quart des joueurs en ligne étaient des parieurs sportifs et hippiques. Durant l’année écoulée, ils ont été 13,8 % à miser sur des paris sportifs, et 16,4 % sur des paris hippiques. Pour autant, cette catégorie de joueurs continue à se rendre régulièrement dans des points de vente spécialisées pour acheter des tickets de loterie ou effectuer des paris. Les hommes représentent 87 % des parieurs sportifs, et le football se démarque largement devant les autres sports. On évalue la moyenne d’âge masculine à 35 ans, alors que celle de la gente féminine dépasse les 37 ans. Contrairement aux paris sportifs, les turfistes sont plus âgés puisqu’ils ont 49 ans.Plus de la moitié des parieurs vivent dans des grandes villes et sont diplômés. Seuls 18 % d’entre eux n’ont pas décroché leur bac. Il apparaît également que les parieurs sportifs sont célibataires pour 31 % d’entre eux. Ils dépensent en moyenne moins que les turfistes qui n’hésitent pas à dépenser 260 euros par an. En revanche, les parieurs sportifs et hippiques jouent pour 41,5 % plusieurs fois par semaine, alors que les autres joueurs en ligne représentent 22,2 %. Les deux-tiers des parieurs possèdent au moins deux comptes alors qu’un-tiers des autres joueurs n’en disposent que d’un seul.
Devant l’ampleur de la multiplication des jeux en ligne, les risque d’addiction n’est que plus important. L’étude a permis d’affirmer que près d’un parieur sur quatre pouvait se retrouver complètement dépendant des jeux. Tout cela est la conséquence de la facilité à se connecter à un site de jeux sur internet que ce soit par le biais d’un ordinateur ou d’un téléphone portable. Les joueurs sont parfaitement conscients des conséquences néfastes d’une pratique trop importante des jeux en ligne. Ils reconnaissent que cela engendre des problèmes relationnels.
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