La crise économique sévère mondiale n’a pas épargné le domaine des jeux d’argent. Qu’ils soient terrestres ou en ligne, les opérateurs de jeux se trouvent confrontés à des baisses conséquentes et se battent pour se maintenir. Malheureusement, malgré tous les efforts déployés certains d’entre eux ne peuvent plus faire face et se retrouvent contraints à prendre des décisions difficiles. Zynga, une société américaine spécialisée dans les jeux online se trouve aujourd’hui en grosse difficulté. Cette entreprise qui développe des applications pour navigateurs sur les réseaux sociaux tels que Facebook a été créée en janvier 2007 par Mark Pincus. Son essor incroyable lui a permis de faire son entrée en bourse le 15 décembre 2011.
Dégraissage d’effectif chez Zynga
Dix huit mois après son lancement, les chiffres ne sont plus au beau fixe ce qui contraint Zynga à se séparer de 520 employés à travers le monde soit 18 % de ses effectifs. Les départs se feront d’ici la fin août 2013. En octobre dernier déjà, Mark Pincus avait déjà licencié 5 % de ses emplois de son siège de San Francisco. Ces suppressions de postes vont permettre à Zynga d’économiser près de 80 millions de dollars par an. Inévitablement, à l’annonce de cette nouvelle l’action en bourse a chuté de 12 %.
Mark Pincus a expliqué que c’était l’unique solution pour préserver son entreprise dont le nombre des joueurs a diminué de 13 % au mois de mars. Il estime avoir été victime de la concurrence d’autres grosses pointures telles que King.com lequel a réussi à s’imposer aussi bien sur le web que sur les applications pour mobiles. Et c’est peut-être là la clé du succès. Zynga veut à présent diversifier son offre en se concentrant tout spécialement sur les jeux destinés à la téléphonie mobile et sur d’autres plateformes.Ce plan de licenciements a immédiatement eu des répercussions sur des filiales telles que OMGPOP. Zynga avait fait l’acquisition de ce studio de développement l’an dernier pour un peu moins de 200 millions de dollars et le 3 juin il a annoncé sa fermeture.
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