jeux en ligne n'entrainent pas d'addictionLes jeux sont en général considérés comme étant un moyen de se distraire et de passer du bon temps. Certains joueurs fréquentent ainsi les établissements de jeux pour passer un agréable moment tout en tentant leur chance de gagner des sommes plus ou moins importantes. Mais depuis quelques décennies, les casinos se sont multipliés, et de ce fait, le nombre de joueurs a considérablement augmenté et donc de joueurs dépendants.
Depuis l’ouverture des jeux d’argent en ligne qui a été officialisée l’an dernier en France, les adeptes de poker, paris sportifs et courses hippiques sont encore plus nombreux. Ce qui entraine inéxorablement des inquiétudes au regard des comportements des joueurs puisqu’ils peuvent à toute heure de la journée et de la nuit se rendre sur les sites pour jouer. Avec des accès directs aux sites de jeux en ligne, certaines associations, tout comme les pouvoirs publics ont craint que les joueurs ne développent des comportements addictifs. Des études ont donc été menées notamment par l’Institut Nationale de la Recherche et de la Santé Médicale (Inserm). Il vient en aide des professionnels de santé afin de leur permettre d’identifier les personnes vulnérables et d’instaurer un système de soins adapté.Aux Etats-Unis, une étude de grande envergure sur les comportements des joueurs a été menée par Howard J. Shaffer. Ce professeur agrégé en psychiatrie à la Harvard Medical School et son collègue, Ryan Martin, ont publié les résultats de cette étude. Il en ressort que malgré le développement croissant des maisons de jeux, le nombre de joueurs pathologiques est passé de 0,7 %  et 0,6 % ce qui signifie que la plupart des joueurs ont un jeu responsable. De plus, ils estiment que les joueurs qui s’adonnent à des jeux d’argent restent parfaitement maître d’eux et qu’ils ne sont en aucun cas incontrôlables. Seul un pourcentage minime présente des troubles importants d’addiction. Ces 0,6 % laissent transparaître des problèmes de comportement et également de toxicomanie.Leur étude a ainsi permis d’éclaircir le tableau noir dépeint par les détracteurs des jeux. Les joueurs sont pour la grande majorité des joueurs ponctuels qui veulent prendre du bon temps. Cette étude et celles qui seront prochainement conduites permettront ainsi de définir le type de joueur compulsif et de mettre en place des traitements adéquats, sans pour autant avoir les pressions des autorités.