Gambling Commission UKDepuis l’ouverture des jeux en ligne, chaque opérateur qui souhaite intégrer le marché français doit obligatoirement s’adresser auprès de l’Autorité de régulation des jeux en ligne (ARJEL). Il doit répondre à un cahier des charges spécifique et jusqu’à présent plusieurs opérateurs ont reçu leur licence bien que le marché soit loin d’être rentable à cause d’une fiscalité trop lourde. En Grande-Bretagne, les jeux en ligne sont légaux depuis de nombreuises années et les opérateurs se doivent de figurer sur la « White List » pour proposer légalement leurs jeux de casinos, tournois de poker ou encore paris sportifs.
La Grande-Bretagne avec l’île de Malte font figure d’avant gardiste en matière de jeux en ligne puisque ces deux pays ont légalisé les jeux d’argent depuis très longtemps. Contrairement à la France, l’Italie, l’Espagne, l’Allemagne et bien d’autres pays européens, Londre et la Valette ont rapidement ouvert leur marché.L’île de Malte en a fait son marché en délivrant de nombreuses licences de jeux européennes et une grande partie de son économie repose sur le jeux en ligne et le logiciel B3W, des casinos Microgaming et Playtech ont souvent des licences délivrés par les autorités maltaises. Pourtant, la Grande-Bretagne souhaite apporter des modifications importantes en matière de jeux d’argent sur Internet. Dans les prochains mois, les entreprises nationales ou étrangères qui souhaiteront offrir des jeux en ligne devront demander des licences d’exploitation auprès de la Gambling Commission. Tout cela risque d’entraîner de grands chamboulements dans l’univers des jeux et principalement auprès de ceux qui sont répertoriés dans la fameuses « White Liste ». En effet, les opérateurs licenciés auprès de l’Espace Economique Européen qui pouvaient de ce fait exercer légalement ne le pourront plus d’office. Ils devront eux-aussi demander une licence auprès des Autorités Britanniques pour proposer légalement leur casino en ligne et autres jeux online. Le Ministre John Penrose revendique très clairement ces nouvelles dispositions et explique que tous les opérateurs, même étrangers, devront détenir cette licence pour proposer leurs jeux d’argent.
Devant ces nouvelles dispositions, les avis divergent. D’un côté ceux qui sont pen faveur de ce nouveau système qui devrait permettre de réguler le système et ainsi veiller à lutter contre le jeu illégal. Et de l’autre, il y a ceux qui y sont opposés comme le Ministre du Département pour le Développement Economique de l’île de Man, Allan Bell, qui estime avoir encouragé les nombreuses sociétés de jeux d’argent en ligne de l’Ile et veiller au bon fonctionnement. D’ailleurs, ils font figure de modèle et la Gambling Supervision Commission qui attribue les licences bénéficie de nombreux éloges. L’Ile de Man qui a été le premier état à figurer sur la « Liste Blanche » s’inquiète donc de voir son système dupliquer.Les Britanniques souhaitent donc s’aligner sur le modèle de réglementation du système européen, ce qui risque de faire beaucoup de bruit dans l’industrie des jeux en ligne. La France devrait s’inspirer de ce qui se fait Outre Manche pour appliquer et ouvrir davantage son marché notamment en légiférant sur le casino en ligne tant réclamés par les opérateurs légaux actuels.