arjelEn juin 2010, les paris sportifs, les paris hippiques et les jeux de poker en ligne ont été autorisés à intégrer le secteur des jeux en ligne. De très nombreux opérateurs de jeux ont voulu se faire une place dans ce marché prometteur et déjà occupé par des sites illégaux mais très peu ont eu la chance de décrocher l’agrément obligatoire. L’Arjel (Autorité de Régulation des Jeux en Ligne), une autorité administrative indépendante, a été créé en mai 2010 pour encadrer les jeux en ligne. C’est elle qui décide d’accorder ou non les licences aux opérateurs qui en font la demande et qui respectent un cahier des charges précis, de lutter contre les sites illégaux et le blanchiment d’argent, de protéger les joueurs notamment contre les risques d’addiction et de leur assurer une parfaite sécurité.

Arjel, le gendarme du net

Depuis l’ouverture à la concurrence des jeux d’argent et de hasard, l’Arjel a accordé une vingtaine d’agréments. Mais son plus gros travail reste la lutte contre les sites illégaux. Au 1er mars 2013, l’Arjel a répertorié 2 147 sites non agréés parmi lesquels 1 990 sont en conformité avec la loi du 12 mai 2010, ce qui représente tout de même 93 %. Mais il faut noter que 1 121 de ces opérateurs ont décidé de leur propre chef de se mettre en conformité. Cela est très certainement la conséquence des avertissements qu’ils ont pu recevoir de l’Arjel et de la campagne de sensibilisation qu’elle a menée.
On dénombre 36 sites qui sont actuellement poursuivis par l’Arjel et qui ont été fermés en attendant l’issue de leur procès.  Mais 83 autres sites sont en cours de procédure : pour le moment ils interdisent l’accès des joueurs français mais ont conservés les comptes ouverts avant. L’Arjel se bat pour que ces comptes soient fermés. Il reste encore 74 sites que l’Arjel doit minutieusement examiner.L’Arjel a donc décidé de faire la guerre contre les sites illégaux. En médiatisant ce bilan elle espère dissuader les sites non agréés et aiment leur rappeler que s’ils proposent leurs offres aux joueurs français sans être titulaires d’agrément ils risquent 3 ans de prison et 90 000 euros d’amendes, selon l’article 56 de la loi n° 2010-476 du 12 mai 2010.