Machines a sous pas integrees dans l'offre legaleLes ministres espagnols viennent de signer les décrets ouvrant ainsi le marché du jeu en ligne en Espagne. En effet, l’Espagne va donc pouvoir délivrer des licences de jeux en ligne sur sur territoire à compter du 1 janvier 2012. Autant dire que les opérateurs sont sur les starting block afin de recevoir cet opus qui leur permettra de proposer des jeux de casinos.L’Espagne vient rejoindre des pays comme Malte, la Grande-Bretagne ou encore l’Italie en légalisant son marché du jeu en ligne notamment en permettant à ses joueurs de miser sur des jeux de tables et autres jeux de casinos.
Les opérateurs sont libres dès à présent de souscrire à une licence en suivant un cahier des charges et proposer en toute légalité des jeux de casino, poker ou paris sportifs. Un mastodonte du jeu anglais, le groupe Ladbrokes, compte se lancer sur le marché hispanique grâce à un accord passé avec le fournisseur de jeux en ligne Microgaming. Ce géant du jeu en ligne, spécialisé dans les paris sportifs, mettra à disposition tout un panel de jeux au service des espagnols.

Machines à sous et blackjack hors jeu

Pourtant, en regardant de plus près à cette ouverture de marché, l’offre n’est pas si intéressante que ça. En effet, l’AEDAPI (Asociación Española de Apostadores por Internet) – équivalent de l’ARJEL en France – interdit les jeux de machines à sous et de blackjack en ligne. Alors que les machines à sous sont les jeux les plus sollicités par les amateurs de casinos, l’AEDAPI interdit ce jeu qui est trop addictif pour les joueurs ainsi que le blackjack alors que le baccarat fait parti des jeux autorisés…. allez comprendre pourquoi ! La plus grande partie des revenus des casinos provient des jeux de machines à sous et il se pourrait que l’Asociación Española de Apostadores por Internet revoit sa copie et légalise par la suité également les machines à sous.

Les groupes de casinos en ligne attendent leur licence legale

Il y a fort à parier que des groupes comme Euro Partners, William Hill et bien d’autres groupes qui ont aujourd’hui des licences en France (Betclic, Chiligaming, Pokerstars, etc) demanderont leur licence en Espagne. Faut dire que l’AEDAPI a encore du pain sur la planche notamment en matière fiscale où les taux sont trop importants (25% sur les revenus nets des opérateurs ndlr) ainsi que le manque d’attraits sans machines à sous et blackjack. L’Espagne représente un marché important et l’Europe est en train d’ouvrir progressivement son marché du jeu en ligne puisque l’Allemagne devrait s’y pencher et bien d’autres pays de l’Union Européenne également ses prochaines années.

L’Espagne pourrait d’ailleurs jouer un rôle décisif en matière de divertissement et casino en Europe quand on sait que le magnat Sheldon Adelson souhaite ouvrir un « Mini Las Vegas » aux portes de Madrid (lire article Casino: Las Vegas aux portes de Madrid). De plus, avec la crise économique, l’Etat souhaite ponctionner des taxes où il le peut et il se pourrait que les jeux en ligne permette de renflouer un peu les caisses vides de l’Etat. Le malheur des uns fait le bonheur des autres.