En juin 2010, la France a ouvert son marché des jeux en ligne, ce qui a nécessité la création d’une Autorité de Régulation des Jeux En Ligne (Arjel) dont le rôle est de délivrer les licences aux opérateurs qui répondent parfaitement à un cahier des charges bien défini. Le poker en ligne, les courses hippiques et les sites de paris sportifs sont donc legaux en France et de nombreux operateurs ont recu leur agrement. En effet, l’Arjel a accordé 48 agréments à 35 opérateurs de paris sportifs, hippiques et de poker. Mais depuis le 14 mars dernier, François Baroin, Ministre du Budget, a mis en place le Comité Consultatif des Jeux (CCJ). Ses principales missions sont de veiller à la protection des mineurs, de lutter contre le phénomène d’addiction aux jeux et de chasser les opérateurs illégaux. Toutes les questions posées par le gouvernement ayant attrait aux jeux sont donc soumises au CCJ. Ce Comité présidé par le Sénateur François Trucy comprend un collège de 19 membres, d’un observatoire des jeux de 8 membres et de 2 commissions consultatives spécialisées.Mardi 6 septembre 2011, le CCJ a déclaré être favorable à une modification de la taxation, ce que préconisait l’Arjel avant lui. Il souhaite que la taxation se fasse sur le produit brut des jeux (PBJ), autrement dit sur la différence entre les mises et les gains des joueurs. Cette mesure permettrait d’assurer l’attractivité et la compétitivité du marché français, face à l’ampleur du marché illégal.
Il semblerait donc que les opérateurs de jeux aient trouvé une réponse favorable à la pression qu’ils exercent auprès du gouvernement depuis le début de l’année afin que la taxation se calcule sur le produit brut des jeux et non plus sur les mises des joueurs. Depuis l’ouverture du marché des jeux en ligne, les opérateurs qui ont obtenus les agréments leur permettant d’exercer en toute légalité se disent très déçus et estiment qu’ils n’ont pas obtenu les résultats prévus. Même si plus de 30 millions de français ont misé plus de 10 milliards d’euros sur le marché français en une année, il semblerait que le PMU et la Française des Jeux aient tiré leur épingle du jeu. Les opérateurs souhaitent donc rétablir le marché afin de s’installer durablement sur ce marché.Il est important de préciser qu’aucun opérateur légal en France n’a gagné de l’argent depuis que le jeux en ligne sont légaux. En effet, des millions d’euros ont été investis en publicité et tous les opérateurs sont dans le rouge et ont exprimé à de maintes reprises la forte taxation par l’Arjel. Après des mois de pression sur l’Arjel, les opérateurs légaux en France voit dans cette modification de la loi une petite lueur d’espoir même si il reste de nombreuses choses à réglementer notamment pour les jeux de casinos. ChiliGaming, Bwin, Betclic et bien d’autres opérateurs n’attendent qu’une chose: que les casinos en ligne soient légaux en France afin de proposer des machines é sous, des tables de baccarat, blackjack et roulette en toute légalité en France.© CodeBonusCasino.com
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