L’Autorité de régulation des jeux en ligne (Arjel) et son homologue italien Amministrazione autonoma dei monopoli di Stato (AAMS) ont signé un accord de coopération en matière de jeux en ligne afin de lutter contre le jeu illégal et les matchs truqués, protéger les joueurs et contrôler les opérateurs sous licences. Ce pacte de bonne entente a été signé à Rome par Raffaele FERRARA, Directeur Général de l’AAMS, et Jean-François VILOTTE, Président de l’ARJEL.
Ces deux autorités vont travailler main dans la main afin d’unir leur force et dissuader les opérateurs illégaux de continuer à proposer leurs services aux joueurs italiens ou français qui n’ont pas de licences de jeu en ligne.Ainsi, cet accord devrait leur permettre de partager l’information et de lutter contre les matchs truqués dont le milieu sportif est de plus en plus victime de par les enjeux financiers colossaux. L’Italie a légalisé son marché du jeu en ligne en 2006 soit quatre ans avant la France mais les sites de paris sportifs et de poker en ligne ont ouvert le bal. Puis, les jeux de casino en ligne a suivi (Lire article Le marché italien légalise le casino en ligne) contrairement à la France qui n’a pas vraiment de positions claires sur le sujet et tous les opérateurs légaux demandent à ce que l’Arjel légalise le casino en ligne.
Que ce soit Nicolas Béraud, directeur général de Betclic, ou encore Alexandre Dreyfus, fondateur de Chili Gaming -pour ne citer qu’eux- tous les opérateurs souhaitent que le casino en ligne soit légal car c’est le créneau le plus porteur. En effet, les paris sportifs sont un fiasco alors que le poker en ligne s’en tire mieux mais les investissements en publicité plombent les comptes des opérateurs.La France avec ses 35 opérateurs légaux disposant d’une licence « Arjel » fait figure de « petit Poucet » face aux 60 opérateurs légaux en Italie et 15 opérateurs ont des licences dans ces deux pays. La France va être amenée à légaliser le casino en ligne dans les prochains mois (ou années?). Paris devrait suivre les traces de Malte, la Grande-Bretagne, l’Espagne ou l’Italie et il est inconcevable que la France ne permette pas aux amateurs de machines à sous et autres jeux de tables ou de cartes d’assouvir leur passion sous prétexte que ça risque de porter préjudice aux 192 casinos terrestres dont les groupes ont déjà leur propre casino en ligne. En effet, que ce soit le groupe Partouche (Partouche casino), le groupe Lucien Barrière (Le croupier) ou encore Joagroupe, tous les grands opérateurs de casinos terrestres de l’Hexagone ont déjà leur casino en ligne qui ne demande qu’a se mettre en mode argent réel (aujourd’hui accesible en argent gratuit seulement).
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