Betclic le fardeau de la SBML’heure est aux comptes pour la Société des Bains de Mer (SBM) qui vient de publier le bilan du premier semestre 2012-2013 qui s’étale de Avril à septembre. Ainsi, la SBM affiche 0,4 millions d’euros de profit contre 5,3 millions pour l’exercice antérieur. Le chiffre d’affaires de la SBM s’élève à 265,5 millions d’euros soit une hausse de 12%. Les comptes de la Société des Bains de Mer (SBM) peuvent paraître très optimistes mais c’est loin de l’être à cause de BetClic Everest Group qui plombe les résultats. En effet, l’opérateur légal de paris sportifs et de poker en ligne en France est détenu à parts égales entre la SBM et Stéphane courbit. Le problème étant que BetClic Everest Group affiche une perte nette de 21,6 millions d’euros ce qui signifie que pour la période de Avril à septembre 2012, BetClic Everest Group affiche un déficit de 43,2 millions d’euros.

Lourdes taxes pour les opérateurs légaux en France

La Société des Bains de Mer a diversifié ses activités en investissant dans les jeux en ligne en s’associant avec l’homme d’affaires Stéphane Courbit. Pourtant, cette activité n’est pas le coeur de métier de la SBM qui gère des casinos terrestres à Monaco, des hôtels de luxe, des restaurants ainsi que des centres de détente et loisirs. En investissant dans le jeu en ligne avec un spécialiste dans le domaine, la SBM n’a pas évalué le marché notamment en France où les taxes sont très lourdes. De nombreux opérateurs de poker en ligne et paris sportifs ont préféré se retirer du marché à cause de sa fiscalité. De plus, pour ne rien arranger, le scandale du Montpellier Handball a écorné l’image de Betclic qui a immédiatement retiré l’image de Nikola Karabatic qui est un de ses ambassadeurs. En revanche, l’ex-footballeur Marcel Desailly et le basketteur Tony Parker sont toujours sur le site de Betclic.

La Société des Bains de Mer voit ses chiffres augmenter mais BetClic Everest Group est le caillou dans la chaussure du premier employeur de la principauté de Monaco.