2012: Annee decisive pour le jeu en ligne en FranceCette année 2012 devrait apporter son lot de surprises dans le monde du jeu légal en France. En effet, l’Arjel vient d’épingler un des meilleurs casinos en ligne francophones à savoir Rome Casino. (lire article L’Arjel exige le blocage de Rome Casino). D’autres casinos devraient suivre dans les prochains mois. Pourtant, il se pourrait que de gros changements aient lieu parmi les opérateurs de jeux en ligne légaux qui perdent des sommes considérables (ou au mieux qui ne gagnent pas d’argent) depuis l’ouverture du poker en ligne, courses hippiques et paris sportifs en ligne. En effet, si les taux de prélèvements ne changent pas rapidement, on devrait assister à des départs d’opérateurs légaux. Le dernier en date est le site de paris sportifs TitanBet qui, KO, a préféré jeter l’éponge de ce milieu pas rentable. D’autres salles de poker en ligne et des sites de paris sportifs devraient également quitter le marché français et se focaliser sur d’autres marchés européens rentables.
A ce rythme et si rien n’est fait de la ministre du Budget, des opérateurs mettront la clé sous le paillasson faute de rentabilité et face à un Etat qui ne pense qu’à son portemonnaie. On assiste aujourd’hui à une refonte totale du milieu du jeu en Europe et les matrchés se régularisent au fur et à mesure. L’Italie, l’Espagne, la Belgique, la Grèce, le Danemark, la Lituanie et d’autres pays européens ont ouvert leur marché bien que chacun en face à sa sauce. La France qui est un des pays possédant le plus de casinos terrestres en Europe n’a pas encore légalisé les jeux de casinos bien que des bruits de couloirs laissent à penser que le blackjack, baccarat et d’autres jeux soient légaux en 2013. Les machines à sous et roulette en ligne ne devraient pas être légales sous prétexte que ce sont des jeux « addictifs » et l’Italie a également interdits les bandits manchots dans sa gamme de jeux de casinos.

2012: année de préparation pour le casino en ligne en France?

Il se pourrait que l’année 2012 soit une année de préparation pour les opérateurs souhaitant proposer des jeux de casino. En effet, sous la pression des opérateurs légaux qui ne demandent qu’à élargir son offre de jeux en y intégrant des jeux de casino, le gouvernement français pourrait accorder des licences en France. Des groupes comme Playtech et Microgaming pourraient décrocher le gros lot du fait qu’ils avaient conquis ce marché avant la légalisation du jeu sur Internet. Peut être que la France se positionnera sur le modèle belge en octroyant des licences seulement aux casinos en durs dont Partouche et Barrière ont déjà leur casino en ligne prêt et ce depuis de nombreuses années.

Les cartes à gratter au centre du débat

Si le casino devient légal en France, il devrait avoir de nombreux débats sur le sujet des cartes à gratter. En effet, les jeux de grattages sont aujourd’hui l’exclusivité de la Française des Jeux qui propose des cartes à gratter sur Internet. Jouissant du monopole, la Française des jeux se gave autant qu’une oie du jeu « Dédé » et empoche des sommes considérables face à une concurrence diminuée après le départ du marché français du numéro un dans ce secteur à savoir Néogames. Le marché des cartes à gratter est considérable et quelques sites illégaux proposent toujours des jeux de grattages qui agacent quelque peu la Française des Jeux mais également l’Etat qui ne perçoit pas le moindre centime de ces sociétés offshores.

Si les jeux de casinos devaient être légalisés dans l’Hexagone, la Française des Jeux devrait être montrée du doigt et les opérateurs ne manqueront pas de se référer auprès de la Commission européenne pour que tout le monde propose ses services sur un pied d’égalité.