Suite à l’annulation de l’autorisation d’ouvrir un casino à la Seyne-sur-Mer, Joagroupe n’a pas dit son dernier mot et revient à la charge. En effet, Laurent Lassiaz, président du directoire de Joa Groupe, et la municipalité ont défendu le dossier portant sur l’ouverture d’un casino devant la commission supérieure des jeux (CSJ). Faut dire que les espoirs sont du côté du troisième groupe de casinos terrestres en France qui s’est vu à deux reprises autoriser par le ministère de l’Intérieur l’exploitation des jeux de casino à la Seyne-sur-Mer. Mais le tribunal administratif de Toulon ne l’avait pas entendu de cette oreille en février dernier (lire article Annulation des autorisations d’ouverture des deux casinos du Var).
Décision finale avant fin juillet
La municipalité a voté à l’unanimité pour l’ouverture d’un casino à la Seyne-sur-Mer et Joagroupe est le groupe ayant gagné l’appel d’offre. Mais jusqu’à maintenant les travaux ont dû être suspendus à cause de la décision du tribunal administratif de Toulon. La relance du dossier a été menée de manière conforme à savoir que le conseil municipal a donné son feu vert pour que la ville de la Seyne-sur-Mer ait son propre casino, et une enquête publique a débouché sur un avis faborable. La commission supérieure des jeux va devoir également donner son avis auprès du ministre de l’Intérieur et ce dernier donnera son autorisation ou pas. Il faudra attendre d’ici fin juillet pour avoir une réponse finale à ce projet de casino qui a fait couler beaucoup d’encre dans la presse locale et qui a donner des sueurs froides à Joagroupe et à la commune. Faut dire que les enjeux financiers pour ces deux acteurs sont colossaux.
Groupe Partouche retient son souffle
Le groupe Partouche s’oppose à ce projet puisque si le casino de la Seyne-sur-Mer venait à ouvrir ses portes, il aurait un impact certains sur les finances du casino de Bandol géré par le groupe Partouche. D’ailleurs, le premier groupe de casinos de France avait engagé une action judiciaire contre son concurrent et la justice s’était saisie du dossier. Le casino de Bandol pourrait voir son produit brut des jeux diminuer à cause de ce nouveau casino qui se trouverait à seulement une quinzaine de kilomètres. Le ministère de l’Intérieur a donné à deux reprises l’exploitation des jeux de casino à la Seyne-sur-Mer. Comme dit le dicton « jamais deux sans trois ». Rendez vous pris en fin de mois.
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