Alors que les casinos de Macao se portent comme un charme et que Sheldon Adelson compte sur l’Asie pour engranger encore quelques milliards de recette, voilà que les casinos terrestres européens ont le moral dans les chaussettes. Ce n’est plus un secret de polichinelle que de parler de la morosité ambiante des casinos français. Mais ils ne sont désormais plus les seuls puisque les casinos belges sont dans la même situation. La Belgique avec ses neuf casinos terrestres (4 en Flandre, 4 en Wallonie et un casino à Bruxelles) va bien mal et n’arrive pas à sortir la tête de l’eau.
Partouche mal en point en Belgique
Avec une fréquentation en perte de vitesse estimée à 20% depuis 2009, les pertes s’accumulent pour les casinos. Le casino de Bruxelles a une ardoise de 80 millions d’euros et le groupe Partouche a vendu la concession du casino de Dinant. L’objectif fixé de redresser le casino en trois ans n’a pas été atteint et le groupe numéro un en France a préféré limiter la casse en se retirant du casino. Mais ce n’est pas tout, le groupe Partouche qui est en procédure de sauvegarde s’est également séparé du casino de Knokke (lire article Groupe Partouche se sépare de ses casinos) et le casino de Chaudfontaine est sur la selette. Pas de quoi réjouir toute une profession qui ne voit pas le bout du tunnel.
Licenciement en pagaille
L’interdiction de fumer, la crise économique et la légalisation des casinos en ligne en Belgique ont eu un impact sur l’activité des casinos belges qui souffrent durement. La restructuration des établissements de jeux devrait se traduire par de nombreux licenciements dans le monde du jeu. De plus, les taxes sont jugées par les professionnels du secteur comme étant trop importantes et ils souhaitent que l’Etat revoit sa copie en leur réduisant les taxes.
Le monde du casino en Europe va mal contrairement en Asie où les casinos de Macao affichent des résultats au beau fixe. Les joueurs belges peuvent jouer dans des casinos légaux belges que seuls les casinos en dur peuvent proposer sur la Toile. Peut être que la clé du succès réside dans une offre de jeux plus étendue et à une baisse de taxes qui asphyxient les établissements de jeux en dur.
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