Le milieu du jeu durement touché
Le groupe Partouche n’a pas d’autres solutions que de se séparer de certains de ses actifs pour éponger une partie de sa dette. Faut dire que depuis quelques années, le marché du jeu se porte très mal. La loi sur l’interdiction de fumer dans les lieux publics a eu un très fort impact sur le produit but des casinos qui ont durement chuté et les joueurs high rollers se sont rabbatus vers les casinos en ligne. Quant à la vérification des identités à l’entrée des salles de jeu a également eu un effet négatif sur les chiffres des casinos en dur puisque les joueurs mineurs et les personnes illégales en France ne peuvent se rendre dans des établissements de jeu. Enfin, la crise économique a entraîné un changement radical de comportement sur les joueurs qui se rendent moins dans les salles de jeux et, quand ils y vont, optent davantage pour les machines à sous à faibles dénominations ou misent moins. Quant a la légalisation des jeux en ligne en France, les casinos terrestres ont très peu été affectés puisqu’ils ne proposent pas de paris sportifs ni de courses hippiques et faiblement pour le poker dont les joueurs peuvent accéder à des tournois de chez eux.
Les casinos terrestres tentent de diversifier leurs jeux en lançant sans cesse de nouveaux bandits manchots ou des nouveaux jeux de tables comme le Poker, la Roue de la Fortune ou encore le jeu de Bataille pour tenter de limiter la casse. Les jackpots progressifs comme le Magic Casinos Jackpot ou le Partouche Mégapot sont également des alternatives pour endiguer la baisse de fréquentation mais avec un succès mitigé. Alors que le Partouche Mégapot continue de surfer sur son « succès », son jackpot progressif concurrent a récemment cessé son activité car le produit ne répondait pas aux besoins des joueurs.
Le milieu du jeu se porte mal depuis quelques années et ce n’est pas de sitôt que les chiffres repartiront à la hausse quand on voit les plans sociaux se succéder les uns après les autres.
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