La conjoncture économique de l’hexagone engendre de gros dégâts du côté des casinos terrestres. Leur chiffre d’affaires continue à diminuer ce qui inquiète largement les dirigeants de ces établissements de jeux qui déploient des moyens financiers conséquents pour relancer leurs activités et le sénateur François Trucy a publié un rapport sur les casinos terrestres en France. Malgré tous ces efforts déployés les résultats ne sont pas au rendez-vous et certains casinos français se retrouvent dans des situations difficiles.
Situation financière difficile
Le casino de Berck-sur-Mer se trouve dans ce cas de figure et sa directrice, Sandrine Baudrin, reconnaît qu’il devient de plus en plus difficile de maintenir son établissement ouvert. En effet, la crise qui persiste pour la sixième année consécutive cause un lourd préjudice à ce casino qui appartient au groupe Partouche. A cela s’est ajoutée l’interdiction de fumer dans tous les établissements publics ainsi que les contrôles de sécurité qui ont été imposés à l’entrée des casinos. Conséquence : en l’espace d’un an, le produit brut des jeux a chuté de 43%.
Le casino de Berck-sur-Mer souffre également de la concurrence du casino de Fort-Mahon qui a réouvert ses portes ce mois de juin. Ainsi, tous les joueurs qui se déplaçaient au casino de Berck-sur-Mer pour jouer durant les travaux de rénovation n’ont pas hésité à parcourir moins de chemin et à fréquenter l’établissement de jeux le plus proche, en l’occurrence celui de Fort-Mahon.
Taux de prélèvement inchangé
Devant tous ces facteurs aux conséquences lourdes, Sandrine Baudrin a décidé de diminuer l’activité de poker qui n’a plus le vent en poupe. Mais elle a surtout pris l’initiative de se rendre au bureau du maire, Bruno Cousein, pour lui exposer l’ensemble de ses problèmes. Ce dernier a immédiatement compris l’enjeu et les lourdes conséquences que la fermeture de ce casino pourrait engendrer. Outre le fait que les 47 salariés pourraient se retrouver sans emploi, c’est également la commune toute entière qui pourrait en pâtir. Conscient de l’ampleur de ce problème, le maire a décidé de maintenir le taux de prélèvement à 12 % alors qu’il était convenu qu’il passe à 15 % en janvier 2015. Ainsi, il devrait percevoir environ la même somme que celle qu’il perçoit actuellement, c’est-à-dire 450 000 euros par an.
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