S’il existe bien un sénateur qui connait parfaitement l’activité du jeu en France que ce soit les casinos terrestres ou le jeu en ligne, c’est bel et bien le sénateur François Trucy. En effet, ce sénateur est à l’origine de multiples rapports sur les jeux d’argent depuis plus d’une décennie et connaît parfaitement ce milieu. Trucy vient donc mettre en exergue les différences de traitement entre les casinos et la Française des Jeux et le PMU et vient dresser un bilan très morose pour les casinos en France. Ainsi dans son rapport, on y apprend que de 2007 à 2013, le chiffre d’affaires des casinos terrestres en France a chuté de 25%, un milieu employant tout de même 15500 personnes et qui fait gagner à l’état un milliard d’euros dont 250 millions d’euros vont dans les caisses des communes. Et pour ne rien arranger, les chiffres du premier trimestre est déroutant puisque le produit brut des jeux des 198 casinos de France a chuté de 4,2%, ce qui est bien évidemment une mauvaise nouvelle pour les établissements de jeux et l’Etat qui recevra moins d’argent en guise de prélèvement.
La Française des Jeux et le PMU, les grands gagnants
La Française des Jeux (FDJ) et le PMU ont pu se diversifier grâce à l’ouverture des jeux en ligne puisque depuis 2010, les paris sur internet que ce soit dans les courses hippiques et le poker sont autorisés. Quant au casino en ligne, la France n’a pas légalisé les jeux de casinos bien que ce soit contraire aux prérogatives de la Commission Européenne. La FDJ et le PMU profitent pleinement d’Internet pour gagner davantage d’argent surtout qu’il est possible de jouer aux cartes à gratter directement sur le site de la Française des Jeux. Mais pour les casinos terrestres, les chiffres sont loin d’être au beau fixe puisqu’ils ne peuvent pas proposer leurs machines à sous, tables de roulette et blackjack aux internautes vivant en France. De plus, les établissements de jeux ont l’obligation de vérifier l’identité des joueurs alors que les 40 000 points de ventes de la FDJ et du PMU ne sont pas concernés. Le sénateur François Trucy traite également dans son rapport de la concurrence des casinos en ligne qui mettent à disposition des joueurs une variété de jeux comme des tables de blackjack, roulette, craps ou sic bo.
Fiscalité lourde, lancement de nouveaux jeux long
Le rapport révèle que la fiscalité est bien trop lourde à supporter pour les casinos terrestres français qui ont du mal à y faire face. De plus, le sénateur pointe du doigt la lenteur de la mise en place de nouveaux jeux. En effet, pour lancer les jeux de bataille ou de texas holdem poker, les casinos ont dû attendre 2 ans pour recevoir le feu vert. Le délai se doit d’être bien plus rapide afin que les casinos puissent proposer des nouveautés aux joueurs.Le paysage des casinos en France est loin d’être reluisant quand on sait que l’interdiction de fumer et la crise économique ont eu un fort impact sur l’activité des joueurs et donc du chiffre d’affaires des casinos. Espérons que les choses s’améliorent sinon il se pourrait que des casinos soient amenés à mettre la clé sous le paillasson.
Laisser un commentaire