En ce début du mis de mai s’est tenu le procès de plusieurs personnes accusées d’avoir triché aux tables de roulette au casino de Namur. Les faits remontent à l’année 2009. Des joueurs et des employés (croupiers et chef de salle) s’étaient mis d’accord pour monter sur pied une escroquerie qui aura duré plusieurs mois.
Grâce à leur plan parfaitement bien ficelé, ils ont réussi leur coup de maître à la roulette. Ainsi, ils auraient accumulé des sommes énormes. A ce jour, le montant du préjudice n’a pas pu être évalué étant donné que la Société Gambling Management qui est la gestionnaire de cet établissement de jeux terrestre ne dispose que d’une seule vidéo. Grâce à cet enregistrement qui date de novembre 2009 il a été possible d’estimer cette escroquerie à 42 000 euros.
Malheureusement il n’a pas été permis de mettre sur la main sur d’autres vidéos qui auraient pu permettre d’avoir une petite idée sur les autres sommes qui ont été tout bonnement dérobées. On parle d’un préjudice estimé à 90 000 euros selon les dires de certains accusés qui ont préféré collaborer avec la police.
L’enquête minutieuse a donc permis d’identifier cette bande organisée, dont quatre personnes semblent être les organisateurs. Il s’agit d’un homme appelé Michaël qui est un joueur addictif aux jeux et également chef de table. Une femme, prénommée Liliane, est une joueuse compulsive, son époux, Michel, fait également partie des accusés tout comme son frère Rino. Les premiers éléments révèlent que les trois membres de cette même famille sont le trio de tête, mais que la femme serait la tête pensante. Ils encourent des peines de prison allant de quinze à dix-huit mois. La représentante du parquet espère que les peines de prison qui s’échelonneront de 6 mois à dix-huit mois pour l’ensemble des prévenus, qu’ils soient clients, croupiers ou chef de table seront également assorties d’amendes. Elle estime que tous les accusés devront être punis comme il se doit et qu’ils ne bénéficieront d’aucune clémence.
Il faudra attendre que tout le procès se déroule et que les deux parties défendent leurs arguments. Il est fort probable que des sanctions assez lourdes soient appliquées afin de décourager d’autres escroqueries de ce genre. Les casinos ont adopté des mesures de surveillance plus renforcées et n’hésitent pas à mettre en place des stages de prévention pour leurs personnels. Bien entendu, cela ne les assure pas à 100 % d’être protégés contre d’autres escroqueries, surtout en ces temps de crise où l’appât du gain est encore plus fort.
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