Alors que les affrontements entre Israéliens et Palestiniens retiennent toute l’attention depuis plusieurs semaines, c’est une découverte un peu particulière qu’a récemment faite la police israélienne au cours de l’une de ses opérations menées le 21 août dernier à Kiryat Gat, dans le sud du pays : un abri souterrain anti-missile servant à la fois de salle de jeu clandestine et de plantation de cannabis.
Abris mal entretenus
Particulièrement exposées aux tirs de roquettes palestiniennes provenant de la Bande de Gaza, les populations vivant dans le sud d’Israël passent depuis la reprise des hostilités, une partie de leur vie à l’intérieur d’abris anti-missiles bétonnés. Ces sortes de grands bunkers publics offrant un confort minimal accueillent ainsi quotidiennement des milliers de familles qui sont contraintes d’y passer de longues heures et parfois des nuits entières. Ces abris qui sont loin d’être des chambres d’hôtel ne sont donc pas vraiment considérés comme des lieux de détente ou de plaisir. Enfin, normalement ! Car si l’on en croit les résultats d’une perquisition opérée dans l’un de ces abris situés à Kiryat Gat, le 21 août dernier, certaines personnes mal intentionnées y verraient une opportunité pour le développement d’affaires illégales.
Casino et cannabis
Situé à une vingtaine de kilomètres au nord-est de l’actuelle zone de combat, l’abri souterrain anti-missile perquisitionné à Kiryat Gat servait en effet plutôt de salle clandestine de casino ainsi que de mini plantation de cannabis. La police israélienne y a en effet retrouvé des jetons, des planches de jeu ainsi que de nombreuses bouteilles d’alcool attestant du type de soirées qu’y passaient ses occupants occasionnels. Pire, des serres artisanales de culture de cannabis ainsi qu’un kilo de marijuana issu de ces plantations ont également été découverts sur place. La police a également interpellé le propriétaire du terrain sur lequel a été construit l’abri, un agriculteur d’une cinquantaine d’années dont le fils serait le principal suspect dans cette affaire.
Pour le porte-parole de la police locale, cette découverte est aussi triste qu’accablante dans le contexte actuel que vivent les habitants de cette partie du pays.
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