La Roue de la FortuneL’ensemble de la profession des casinotiers est très inquiète quant à l’avenir de leurs établissements de jeux dans l’hexagone. Les chiffres sont en nette diminution depuis ces dernières années et certains craignent pour leur avenir. La baisse de l’année 2012-2013 atteint même les 4 % (lire article Casinos français: comme un air de déjà vu. Pour remédier à cette situation fort alarmante, de gros investissements ont été réalisés pour rénover les salles de jeux, diversifier l’offre, aménager des espaces fumeurs… Malgré tous ces efforts, les joueurs ont continué à se faire rares. Cela est principalement la conséquence de la crise économique qui sévit et qui contraint les français à limiter leurs dépenses et de reléguer au second plan les divertissements. Les casinos ont donc installé de nouvelles machines à sous nécessitant des mises minimes et ont malgré tout réussi à attirer une nouvelle catégorie de joueurs moins fortunée qui n’avait pas l’habitude de fréquenter ce genre d’établissements.

La roue de la Fortune légale en France

En décembre 2012, le Syndicat des Casinos Modernes de France, des Casinos de France et l’Association des Casinos Indépendants  Français se sont unis pour rédiger un courrier adressé au Premier Ministre, Jean-Marc Ayrault. Ils sollicitaient son accord pour exploiter de nouveaux jeux et adapter leurs horaires en fonction des saisons. Le gouvernement n’a, contrairement à son habitude, pas tardé à donner son accord. Ainsi, au printemps dernier, le jeu de la Bataille a été autorisé dans les établissements de jeux. Le Groupe Partouche a immédiatement proposé ce jeu dans certains de ses établissements et les joueurs ont été séduits, notamment les plus  jeunes et la gente féminine.

Aujourd’hui, c’est au tour de La Roue de la Fortune d’obtenir le feu vert (la Roue de la Fortune consiste au joueur de tenter de prévoir sur quel numéro s’immobilisera la roue en rotation). Cet accord est une nouvelle petite victoire pour les casinotiers, mais en réalité ils essaient d’obtenir les agréments sur des jeux encore plus populaires comme le Bingo. Mais sur ce point, la bataille risque d’être plus compliquée étant donné que la Française des Jeux détient une exclusivité. Les casinos terrestres français se sont déjà ouvertement plaints qu’on ralentisse les procédures pour leur permettre d’obtenir les accords pour l’exploitation de nouveaux jeux, alors que la FDJ en propose une vingtaine par an. Alors à quand l’autorisation d’organiser des lotos ?