Casinos français: comme un air de déjà vu

Et si 2013 était pire que l’année 2012 pour les casinos terrestres français? Bien que l’année 2013 ne soit pas encore terminée, tous les voyants sont au rouge puisque la saison se termine fin octobre et 2013 est encore plus mauvaise que 2012. Faut dire que les conditions climatiques n’ont pas arrangé les choses puisque que le beau temps a encouragé les joueurs à aller se dorer la pilule plutôt que d’aller s’enfermer dans un casino pour jouer aux machines à sous et autres jeux de tables.

De plus, les dates du ramadan ont également eu un impact sur le produit brut des jeux qui se chiffre à une baisse pour cette année de l’ordre de 4%. Quand on sait que sur cinq ans, le PBJ a chuté de près de 20%, les casinos terrestres français ont de quoi avoir des sueurs froides.

Le premier groupe de casinos en dur de France, le groupe Barrière (en terme de chiffre d’affaires et non pas de nombre d’établissements de jeux ndlr) annonce que son PBJ a chuté pour le mois de juillet de 19%. Quant à l’activité des machines à sous, elle a chuté cette année de 6% contrairement aux jeux de tables comme la roulette, le poker, le baccarat ou le blackjack en croissance de 2.64%. Peut être que les nouveaux jeux de table comme la  bataille ou la roulette électronique, autorisés par le ministère de l’Intérieur, ont permis cette embellie.

Quant au groupe Partouche, les chiffres ne sont guère réjouissants avec une chute de près de 5% pour la seule période de mai a juillet. De plus, l’action ne cesse de dévisser suite à la publication des résultats en perte de vitesse. La crise économique se fait ressentir et les acteurs principaux du jeu en France revoit leur stratégie comme c’est le cas pour la Française des Jeux et le Groupe Barrière qui ont décidé de fermer la salle de poker en ligne dès la fin du mois de septembre faute de rentabilité.

Les casinos français traversent une dure période et même si les jackpots progressifs comme le Partouche Mégapot ou le Magic Casinos jackpot ont de quoi redonner du baume au cœur aux casinotiers, les résultats médiocres leur rappellent la dure réalité de la conjoncture économique.