Le casino de Montréal à la recherche de high rollers

Les joueurs high rollers sont les joueurs rêvés pour les casinos terrestres comme pour les casinos en ligne. En effet, il existe une catégorie de joueurs qui sont très appréciés des casinos, ce sont des joueurs qui peuvent dépenser en une seule soirée plusieurs dizaines voire centaines de milliers d’euros à des tables de roulettes, blackjack ou baccarat.

Dans certains casinos de Macao, Singapour ou de Las Vegas, des oligarques russes peuvent laisser des ardoises représentant des millions d’euros. Ces profils sont très recherchés par les casinos terrestres qui leur déroulent le tapis rouge et à l’instar de la Société de Bains de Mer (lire article Plan de relance pour la Société des Bains de Mer), Loto-Québec en fait de même. En effet, Loto-Québec avait ouvert un bureau à Macao afin de courtiser les milliardaires asiatiques mais également russes à venir jouer dans les casinos canadiens. Mais cet investissement de 400 000$ s’est vite avéré être un cuisant échec puisque le bureau a fermé seulement 5 mois après son ouverture. Faut dire que le casino de Montréal est loin d’être attirant pour ce type de joueurs. En effet, le casino de Montréal n’a pas d’hôtel à proximité. Quand on sait que les casinos de Macao, Singapour et Las Vegas ont des casinos et des hôtels majestueux, le casino de Montréal ne fait pas le poids pour ces milliardaires qui dépensent sans compter.

Le casino de Montréal va devoir se rabattre sur sa clientèle locale et compte 25 gros joueurs appelés des « whales ». Ces joueurs bénéficient de conditions spéciales et peuvent jouer dans des salons privés réservés à une clientèle haut de gamme. Le casino de Montréal est un immense casino avec ses 3000 machines à sous, des tables de baccara, bataille, poker pai gow, poker ultimate texas hold’em, blackjack, blackjack switch, Roue de la fortune, poker 2 cartes, poker des caraibes, roulette interactive, sic bo, poker grand prix ou encore de kéno.Le casino de Montréal va devoir trouver des moyens pour fidéliser ses joueurs et pas seulement ces joueurs high rollers. Avec une diminution de son taux de fréquentation de 13% depuis 2006, le casino de Montréal va devoir trouver les solutions pour augmenter les chiffres. Le problème étant que la crise économique est passée par là et que les casinos terrestres poussent comme des champignons aux Etats-Unis. De plus, les casinos en ligne sont très populaires au Canada notamment au Québec  (lire dossier casinos Québec) et donc les casinos en dur se doivent d’innover.Le casino de Montréal n’a pas vraiment d’arguments pour attirer des milliardaires américains, russes ou asiatiques face à des casinos qui offrent des conditions bien plus avantageuses qu’eux.