jean marc ayraultLes casinos terrestres français ont connu leurs années de gloire, mais depuis près de 5 ans l’activité économique est en nette diminution puisqu’elle atteint les 20 %. Cela est la conséquence de l’interdiction de fumer dans les lieux publics, d’une crise sans précédent et de la légalisation des jeux en ligne. Les établissements de jeux ont donc dû redoubler d’imagination pour tenter de trouver des solutions. La grande majorité des casinos a investi dans des salles fumeurs, des terrasses de jeux, le développement d’animations… Ils ont également dû mettre en place de nouveaux horaires d’ouverture qui leur permettent de limiter le nombre d’extras.

Les casinos se tournent vers Jean-Marc Ayrault

Malgré tous ces efforts, l’activité peine à remonter et la clôture de l’exercice 2012 ne fait que confirmer ce constat, c’est la raison pour laquelle trois syndicats de casinotiers n’ont pas hésité à interpeller le Premier Ministre, Jean-Marc Ayrault,  dans un courrier daté du 20 décembre dernier : il s’agit du Syndicat des Casinos Modernes de France, des Casinos de France et l’Association des Casinos Indépendants  Français. Ces syndicats qui représentent les 196 casinos de l’hexagone souhaitent obtenir l’accord de Jean-Marc Ayrault pour exploiter de nouveaux jeux et obtenir la flexibilité de leurs horaires en fonction des saisons. Ils ne comprennent pas pourquoi  leurs précédentes demandes n’ont toujours pas reçu l’agrément alors que cela n’aura aucune incidence sur les communes et sur l’Etat.

Dans leur courrier, ils critiquent la lenteur des deux Ministères de tutelle et expliquent qu’ils espèrent  à présent que le Premier Ministre pourra accélérer les choses et débloquer cette situation. Joagroupe affiche lui-aussi des résultats préoccupants. Pourtant son Président, Laurent Lassiaz, explique que cela ne l’empêche pas de continuer à investir massivement. Deux casinos ont ouvert en 2012, l’un à Montrond-les-Bains et le second à la Seyne-sur-Mer, et en 2013 un autre établissement de jeux devrait voir le jour.

Les établissements de jeux français espèrent obtenir rapidement une réponse. Il ne faut pas oublier qu’ils ont créé plus de 15 000 emplois et que les communes, tout comme l’Etat, perçoivent de très grosses sommes d’argent. Leur requête sera à coup sûr entendue.