Hôtel Hilton de LyonLe groupe Partouche, numéro 2 des casinos terrestres de l’hexagone, envisage enfin son avenir positivement. Ce grand groupe qui a su s’imposer majoritairement en France a connu de très gros problèmes financiers ces dernières années. Le chiffre d’affaires de l’ensemble de ses établissements de jeux terrestre n’a cessé de diminuer pour afficher une baisse de 3,2 % en 2013 et son site de jeu de poker en ligne a définitivement fermé ses portes le 17 juin 2013, après seulement 3 années d’exercice. Tous les paramètres n’étaient donc pas en faveur du groupe Partouche qui n’a eu d’autres choix que de prendre des mesures draconiennes.

Pour sauver l’ensemble de ses casinos, le groupe Partouche a demandé son placement en procédure de sauvegarde auprès du Tribunal de Commerce de Paris en septembre 2013 et a obtenu l’autorisation d’échelonner sa dette. En effet, les créanciers ont accepté d’accorder 7 années supplémentaires pour que le groupe Partouche honore l’intégralité de sa dette qui atteint les 230 millions d’euros. Le fond américain Oaktree qui possède 38 % de sa dette a également accepté de suivre le groupe. L’enjeu financier était trop important, c’est la raison pour laquelle tout le monde devait aider le groupe Partouche. Effectivement, si le numéro 2 des casinotiers avait été contraint de fermer ses établissements de jeux terrestres, cela aurait eu des répercussions désastreuses sur les emplois, le montant des taxes des communes…C’est donc sans attendre que le groupe Partouche a mis sur pied un plan de désinvestissement colossal. Il a vendu en Espagne l’ancien casino San Roque, aux Etats-Unis l’ensemble immobilier de Renno, en Belgique les casinos de Knokke et Dinant (lire Groupe Partouche quitte la Belgique), en France le casino de la Grande-Motte… Et aujourd’hui encore, le groupe Partouche continue de se séparer d’autres biens. Il a vendu à Lyon les murs et le fond de l’hôtel Hilton pour la somme de 25 M€ mais conservera toutefois les murs de son casino Le Pharaon.
Le groupe Partouche a montré qu’il allait tout mettre en œuvre pour remonter la pente. Il est conscient qu’il lui faudra encore quelques années pour sortir de cette mauvaise passe et repartir sur des chapeaux de roues.