Carte de credit et casino en ligneUne addiction à l’extrême ou une mauvaise foi ? Rien ne justifie le comportement de cette jeune femme qui a seulement  31 ans. Ce qui est sûr c’est que justice sera faite et elle ne pourra pas y échapper. Après des années d’addiction sous toutes ses formes et sans que les proches ne remarquent vraiment, elle tombe enfin sur la tentation la plus absolue et décide de passer à l’acte : voler une carte bancaire et pas celle de n’importe qui mais celle de la grand-mère de son compagnon.
Pour ceux qui sombrent dans l’addiction, c’est sûr, tous les moyens sont bons pour assouvir le désir de jouer, jouer et de jouer encore. Pour cette femme, la tentation était hors de contrôle lorsqu’elle a vu la carte bancaire de la grand-mère de son compagnon dans la chambre de cette dernière. C’est du moins ce qu’elle affirme. Elle a essayé de se justifier devant le tribunal correctionnel de Colmar en disant qu’elle n’avait pas fouillé le sac de la vieille dame mais qu’elle se trouvait tout simplement dans la chambre de celle-ci, a vu la carte et l’avait pris. La grand-mère était à ce moment venue passer le week end chez le couple. Cette histoire se déroulait en fin mai 2011 dans le Vignoble de l’Alsace Centrale. D’après les renseignements, cette femme commençait déjà à jouer depuis 2007. Les jeux en ligne notamment les casinos en ligne étaient parmi ses activités favorites, elle était même devenue accroc. Et les preuves sont irréfutables. Grâce à cette carte bancaire volée, elle a pu dépenser, en un laps de temps très court 1130 euros pour jouer et assouvir ses penchants pour les jeux en ligne. L’affaire s’annonçait vraiment mal pour la joueuse mais aussi pour certains jeux en ligne parce que la comparution de la femme devant les juges a également mené au procès ces jeux. Entre temps, la plupart de ces sites auraient fermés.Dans tous les cas, l’avocat de la défense, au courant de son addiction, a dépeint ce comportement anormal dévoilant même qu’à cette même période, sa cliente avait contracté plusieurs prêts à la consommation afin de les dépenser dans les jeux en ligne et cela, sans que son entourage ne remarque rien du tout, une affirmation qui dénonce tout de même un manque de responsabilité de la société vis-à-vis des personnes dépendantes. Cette femme, de par son histoire, est totalement hors de la réalité lorsqu’elle joue, bien loin du jeu responsable. L’avocat continue à expliquer qu’elle était même capable de se réjouir en gagnant 200 euros dans les jeux en même temps qu’elle perd l’équivalent de son salaire mensuel. Malgré tout, il semble que la joueuse s’est assagie avec le temps et que depuis cette histoire, elle a fait beaucoup plus attention à son argent et a décidé de ne plus agir comme avant. Les juges ont tout de même rappelé qu’aucun suivi n’est encore réalisé jusqu’à maintenant concernant son addiction en rémission. La jeune femme a souligné que c’est par manque de temps.La trentenaire affiche un comportement assagi : « Aujourd’hui, je fais beaucoup plus attention à mon budget, je n’agis plus comme avant » , assure-t-elle aux juges ; qui soulignent, néanmoins, que son addiction en rémission ne fait pas l’objet d’un suivi actuellement. Ses horaires ne le lui permettent pas, indique la jeune femme, qui semble reconnaître en avoir besoin.Le vice-procureur Philippe Vannier ironise, lui, sur le fait que la prévenue travaille… dans le restaurant d’un établissement de jeu. Son avocat concède qu’elle est « proche d’un lieu de tentation ». Le tribunal a prononcé une peine « d’avertissement » de 500 € d’amende, à l’encontre de cette personne qui n’avait jamais été condamnée.