Le FBI ferme le site de BodogLes Etats-Unis prennent quelque peu un air de revanche sur l’ensemble des sites de jeu en ligne qui ont opéré sur le sol américain depuis 2006. En effet, depuis 2006 et la fameuse loi du « Unlawful Internet Gambling Enforcement Act », les jeux en ligne sont interdits que ce soit le casino en ligne, poker, paris sportifs ou courses hippiques. En effet, l’ancien président des Etats-Unis, Georges Bush Jr est à l’origine de cette loi qui a entraîné le départ de nombreux casinos en ligne tels que Casino Tropez et des logiciels comme Playtech et Microgaming. Certains sites ont défié le gouvernement en continuant de proposer des tournois de poker à l’image de Pokerstars et Fulltiltpoker mais le « Black Friday » a donné un coup de massue à ces sites de poker et montré qui des opérateurs ou de l’Etat Américain était le plus fort. Aujourd’hui, le FBI s’occupe un des plus grands groupes de jeux en ligne: Bodog. En effet, le site de jeux en ligne de Bodog a été fermé par le FBI et son fondateur, Calvin Ayre, est dans le colimateur de la justice américaine. A contrario, certains groupes ont profité de l’exode de pionniers pour se faire une place comme WinPalace Casino qui accepte les joueurs américains.

Calvin Clayre passible de 5 à 20 ans de prison

Durant 2005 à 2010, le site Bodog a accepté les joueurs américains et le site est poursuivi pour avoir blanchit de l’argent. Le fondateur ainsi que ses associés sont passibles de 5 à 20 ans de prison pour avoir blanchit de l’argent. De plus, le groupe doit payer une amende de 500 000 dollars pour les faits qui lui sont reprochés. Ainsi, Bodog aurait payé pour plus de 100 millions de dollars des gains des joueurs à travers le monde notamment aux Etats-Unis alors que la loi l’interdit formellement. Autant dire que le groupe Bodog n’est pas sorti d’affaires quand on sait qu’un site de poker en ligne comme FullTilt Poker est passé de la seconde meilleure salle de poker au monde à la quasi faillite en quelques mois seulement.
Les Etats-Unis ne lésinent pas sur les moyens pour que les opérateurs cessent leur activité illégale bien qu’il se pourrait que la voie de la légalisation fasse son chemin.