Maintenir ses établissements de jeux est devenu de plus en plus difficile et les casinotiers se battent dans un marché où la concurrence est rude et où le contexte économique est inquiétant. Malgré de nombreux efforts financiers déployés beaucoup d’entre eux peinent à maintenir leurs casinos et l’exercice de l’année écoulée leur fait prendre conscience de l’ampleur de la tâche. C’est le cas du premier groupe de casinotiers français, le Groupe Partouche.
En 2012, son chiffre d’affaires a diminué de 13,4 millions d’euros alors que les charges de personnel ont augmenté de 2,3 millions d’euros. Devant de tels résultats, le Groupe Partouche a donc décidé de faire des économies et de poursuivre son désendettement, notamment par le biais de cessions d’actifs non opérationnels.Le Groupe Partouche a même surpris l’ensemble de la profession en annonçant qu’il fermait son site de poker en ligne le 17 juin dernier faute de rentabilité. Ce pionnier des jeux en ligne a donc décidé de se retirer de ce marché qui n’a pas respecté toutes ses promesses.
Il reproche un durcissement du cadre réglementaire et le fait que le marché français ait pu accepter que certains des sites qui ont reçu la licence qui leur permet d’exercer en toute légalité aient leurs sièges sociaux basés hors de France. Cette nouvelle a fait couler beaucoup d’encre, d’autant plus que le Groupe Partouche avait déjà fait les gros titres en septembre 2012 avec son Partouche Poker Tour. Lors de cet événement son président, Patrick Partouche, avait alors annoncé que le Prizepool serait moins important que ce qui avait été prévu. Un énorme tapage médiatique a alors inondé la presse, ce qui a affecté le Groupe Partouche qui annonçait alors la non reconduction de ce tournoi.Mais le groupe Partouche n’a pas fini de faire parler de lui. En ce début du mois de juillet, il est victime de nombreuses rumeurs qui affirment qu’il aurait de sérieux litiges avec l’administration fiscale. En 2010, il avait déjà été entendu sur les relations commerciales entre certains de ses casinos en dur et une certaine société qui assurait des prestations de sécurité. Le Groupe Partouche a reconnu que certains de ses casinos avaient effectivement subis des contrôles fiscaux mais qu’aucun redressement n’avait été prononcé dans le cadre de ces procédures de vérification fiscale sur ces prestations de sécurité.
Toute cette médiatisation qui aurait pu nuire fortement au Groupe Partouche a eu l’effet inverse. Cela a permis de montrer l’exemplarité avec laquelle ses activités sont gérées et qu’il n’avait rien à cacher.
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