Les croupiers sur la selette
Les croupiers des casinos belges sont les premiers à souffrir de la morosité économique puisque les joueurs sont moins généreux en pourboires et ces derniers représentent une grande partie de leur salaire. Ainsi, les casinos se sont engagés à payer un salaire minimum garanti comme c’est le cas au casino de Namur qui paye 1400 euros nets par mois en allant puiser dans les caisses du casino qui sont déjà taxés à 40%.
Les croupiers ont la vie dure en cette période de crise et les joueurs restent moins de temps autour des tables du fait de l’interdiction de fumer. Ce qui a un impact sur les salaires des croupiers bien qu’ils aient aujourd’hui une garantie de salaire minimum. Les joueurs fumeurs ont du mal a rester face a une machine a sous ou une table de roulette, baccarat, texas holdem poker ou blackjack et sortent pour fumer. Ainsi, ce laps de temps est un gros manque à gagner pour les casinos et les croupiers puisque les joueurs miseraient clope au bec si le casino était fumeur et donc le casino gagnerait plus d’argent.
L’industrie du jeu est mal en point et les casinos en dur cherchent constamment de nouvelles idées pour attirer et fidéliser ses joueurs. Peut être que l’autorisation de fumer dans les casinos belges serait la solution idéale pour donner une bouffée d’oxygène aux caisses des casinos et des croupiers mais ce n’est pas d’actualité.
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