Pas évident d’être propriétaire d’un casino terrestre surtout après qu’une fusillade et un incendie aient fait 52 morts dans le casino Royale de Monterrey au Mexique (lire article Incendie au casino Royale de Monterrey au Mexique). Le propriétaire de l’établissement de jeux, Raul Rocha, a fui à l’étranger pour sa sécurité et craint pour sa vie.
Dans une lettre publiée par le quotidien mexicain Reforma, Raul Rocha affirme qu’il est disposé à rentrer dans son pays et à « faire ma déposition dès que les autorités me garantiront que ma vie n’est pas en danger ». Faut dire que ça ne rigole pas au Mexique où le cartel « Los Zetas » serait derrière le carnage qui a profondement ému le monde entier et le président Calderon a juré de retrouver les commanditaires. D’ailleurs, le travail de la police a commencé à porter ses fruits puisque cinq membres présumés du cartel de « Zetas » ont été arrêtés, et un policier municipal, soupçonné de complicité, est également derrière les barreaux.Les casinos terrestres sont souvent la cible des bandes organisées pour l’argent brassé au quotidien. En effet, les sommes colossales qui transitent dans les établissements de jeu attirent les cartels au Mexique et autres malfaiteurs qui souhaitent faire main basse sur la recette. Tous les casinos du monde peuvent être braqués : de Las Vegas à Macao en passant par Monaco ou des casinos de France.
Pas un pays n’est épargné par les risques qu’un hold up tourne mal et on l’a vu récemment en France avec ce septuagénaire qui est mort suite à un échange de coups de feu avec les forces de l’ordre. En effet, le casino de Trouville a été victime d’un hold’up insolite mené par un « vieillard » déprimé (lire article Braquage au casino de Trouville : un mort).Les casinos comme les banques ou les sociétés de transports de fonds sont des proies « faciles » pour les brigands et peuvent se terminer de manière tragique comme ce fut le cas ce jour en France ou un des braqueurs a été tué par un transporteurs de fonds de la Brinks.
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