Les Etats-Unis ont toujours affiché leur opposition à la légalisation des jeux en ligne que ce soit au casino en ligne, poker ou paris sportifs. En 2006, le Congrès a même décidé de voter une loi en ce sens de manière à protéger les joueurs sous le mandat de Gaorges Bush Junior. Pourtant, petit à petit certains Etats ont montré leur désaccord face à cette position et ont décidé de légaliser les jeux en ligne. C’est le cas de l’Etat du Nevada qui a été le premier à accepter que les paris sportifs puissent se faire sur internet.
Fin juin, trois premières licences ont été attribuées par le Gaming Control Board qui a été chargé de délivrer ces agréments tout en veillant à ce que les opérateurs se soumettent à une série de tests. Ils devront entre autre démontrer l’efficacité de leur logiciel de jeux et les techniques utilisées. Pour l’instant, ils ne pourront proposer leurs jeux aux joueurs américains, mais l’ouverture pourrait modifier cela puisqu’ils seront autorisés dans le courant de l’année 2013 à s’ouvrir aussi aux joueurs étrangers.
Williamh Hill à la conquête des Etats-Unis
Bally Technologies, International Game Technology et William Hill qui ont reçu les premières licences de jeux se réjouissent des perspectives d’une telle opportunité. Le premier est mondialement connu pour être une pointure dans la fabrication de jeux et ses solutions technologiques. Le second est une société spécialisée dans la conception et la fabrication des machines de jeux. Le troisième, William Hill, est reconnu dans l’industrie du jeu en ligne notamment pour sa marque phare William Hill Casino qui utilise la technologie Playtech. William Hill devrait conquérir une forte part de marché aux Etats-Unis de par sa renommée mais également du fait de ses années d’expérience dans le domaine du jeu sur Internet. Même si ces trois groupes doivent fournir leurs technologies aux opérateurs de jeux terrestres, ils misent beaucoup dans l’ouverture du poker en ligne notamment.
L’ouverture du marché américain risque d’entraîner de nombreuses demandes dans les mois à venir de nombreux opérateurs. Pour le moment, une vingtaine d’opérateurs de jeux sont dans les rangs pour obtenir à leur tour une licence. Le marché des jeux en ligne américains représente un tel enjeu économique que le Gaming Control Board est parfaitement conscient que les demandeurs vont se bousculer au portillon, c’est la raison pour laquelle il veille à délivrer au compte goutte les agréments. II veut avant tout protéger les joueurs et à leur assurer un jeu responsable tout en profitant des milliards de dollars de taxe qui iront tout droit dans les poches de l’Etat.
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