Casino de Crans Montana SuisseRien ne va plus au casino suisse de Crans Montana. Et dire que le groupe Partouche est propriétaire de ce casino helvétique et qu’il pratique un management quelque peu difficile. En effet,  le casino de Crans Montana est sous la direction du premier groupe français de casinos terrestre, le groupe Partouche, et ce depuis 2005.
En 2006, affichant une rentabilité de 25%, il devient le premier casino suisse. Mais les choses vont se détériorer dans ce casino où le personnel subit de la part de la direction une pression constante. Les licenciements se font à tour de bras et le turn over du personnel augmente de manière draconienne. Avant que le groupe Partouche ne prenne les rênes de ce casino, le turn over atteignait 35%. Depuis que le groupe de Patrick Partouche gère ce casino, le taux est passé à 70% voire 90% en 2008. C’est dire la mauvaise ambiance et les conditions difficiles que vit le personnel travaillant dans les salles de jeux dont certains croupiers disent avoir été humiliés devant les joueurs par la direction.
Le tribunal a vu la pile des dossiers estampillés « Casino Crans-Montana » monter à vue d’œil et pas moins de 30 cas ont été traités par la justice suisse. Le groupe Partouche a dépensé la coquette somme de 227 000 euros en indemnités pour que les choses se passent de manière « plus douce ». Mais il existe un vrai ras-le-bol du côté du personnel qui ne peut travailler dans des conditions difficiles face à une direction « tyrannique ». Faut dire que le milieu du casino n’est pas le plus simple et l’ensemble des casinos en dur ne font pas dans la dentelle pour appliquer les ordres.Le groupe Partouche possède deux casinos en Suisse, les casinos de Crans Montana et celui du Lac, et le management manque quelque peu de tact pour faire passer les messages.
Ainsi, le personnel a continuellement changé en fonction des humeurs du directeur du casino. L’année 2010 a vu les bénéficies refaire surface et la commune, l’Etat et la Fondation du casino ont chacun eu une part du gâteau. Espérons que cette année 2011 sera une année moins crispante pour le personnel qui tentera de se défaire aux anti dépresseurs qui permettent pour certains de tenir le coup.