L’économiste Pierre-Paul Proulx affirme que les joueurs québécois représentent la majorité des joueurs dans les casinos du Québec. Les touristes et visiteurs de l’étranger ne comptent que 15,6% des joueurs. Ce sont ainsi ces québécois qui contribuent massivement à l’impact économique. Claude Poisson fait remarquer d’ailleurs que ce sont tous des casinos régionaux. Par ailleurs, il a été également analysé et affirmé qu’actuellement les casinos ont le même impact économique qu’il y a dix ans au Québec. Ce qui n’est pas du tout étonnant étant donné que la conjoncture économique et financière actuelle reste trop instable autant dans le pays que sur l’ensemble du continent nord-américain, autant dire dans le monde entier.
Malgré tout, on observe un chiffre qui a légèrement augmenté par rapport à il y a dix ans, une augmentation de 10 à 15% et ceci grâce au quatrième casino à Mont-tremblant apparu plus récemment. Cependant, ce casino reste moins fréquenté par rapport à celui de Charlevoix avec environ 430 000 visites par an contre 1 million de visites pour ce dernier.
Jusqu’à maintenant, il n’y a pas encore de projet d’implantation d’un nouveau casino en vue. Aucun revenu additionnel n’est prévu d’autant plus que le secteur du casino n’est pas capable d’en générer pour le moment. Rien ne peut être vendu et on ne peut même pas augmenter le prix. Les matériels qui ont été là depuis plus de 20 ans sont toujours là et sont toujours utilisés. Tout dépend du client et de la somme qu’il veut mettre pour jouer.
Malgré cela, les 4 casinos restent des piliers incontournables pour l’économie de l’Etat. A part tous les travaux qu’ils peuvent générer, on parle aussi d’un projet sur la modernisation du casino de la métropole, un projet qui coûte environ 305 millions et qui génère plus de 700 emplois directs et indirects par an durant le nombre d’années qu’avaient duré les travaux. Les retombées fiscales ne sont pas négligeables, une somme de 44 millions.
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