Mauvais resultats pour les casinos a cause de la pluieLe secteur des casinos terrestres de France se trouve dans une situation économique inquiétante et l’avenir annoncé très morose ne fait que préoccuper l’ensemble de la profession.
L’exercice précédent affiche des chiffres en baisse dans la grande majorité des établissements de jeux de l’hexagone. Ils doivent faire face à une diminution du taux de fréquentation, conséquence de l’interdiction de fumer dans les lieux publics, la légalisation des jeux en ligne et la forte crise économique que connait la France.

Seven Casino d’Amnéville-les-Thermes

Le Seven Casino qui appartient au groupe Tranchant, installé à Amnéville-les-Thermes, ne déroge pas à l’état général des casinos. Ce casino terrestre dispose de 350 machines à sous, 9 tables de jeux et 9 tables de poker est très prisé par la population locale mais la météo de ces derniers mois leur a causé un préjudice important. En effet, le froid, la neige et les pluies importantes ont découragé bon nombre de joueurs. D’autant plus que les touristes qui étaient moins nombreux ont déserté le Seven Casino. De ce fait, le chiffre d’affaires a chuté de 2,1 %.  Ce qui explique que des joueurs préfèrent les casinos en ligne spécialisés dans les jeux en direct avec croupiers en live comme les spécialistes en la matière 333 Palace Casino ou encore Mybet Casino.

Devant une telle situation, le Directeur Général du Seven Casino, Gaël Philippe, considère que l’Etat n’aide pas l’ensemble de la profession des casinotiers. Toutes leurs demandes tardent à trouver des réponses favorables. Seule la revendication concernant l’aménagement des horaires d’ouverture a été accordé par le gouvernement. En revanche, ils attendent toujours l’autorisation concernant l’exploitation de nouveaux jeux qui leur permettrait d’attirer de nombreux clients. Ils estiment que le temps d’attente est trop long alors que ces jeux ont été accueillis avec enthousiasme par les joueurs qui les ont expérimentés.

De plus, ils ne comprennent pas la différence de traitement dont bénéficie la Française des Jeux qui est autorisée à proposer de nouveaux jeux qui ont tout de même atteint la vingtaine cette année. Gaël Philippe ne comprend pas que l’Etat leur mette tant de bâtons dans les roues d’autant qu’ils sont également perdants puisque lorsque le produit brut des jeux diminue l’Etat perçoit moins de recettes fiscales.