Les casinos reels sont victimes de braquageLes établissements de jeux affichent des résultats inquiétants ces dernières années en raison de l’interdiction de fumer dans les lieux publics, la crise et l’ouverture des jeux en ligne. Pourtant, on note une augmentation en hausse des braquages des casinos français. Cette année, quatre maisons de jeux ont été la cible de malfaiteurs : il s’agit du Casino Le Pharaon (Groupe Partouche), du Casino de Collioure, du Casino de Saint-Julien-en Genevois et du Casino d’Uriage. Il apparaît malgré tout, une augmentation de 50 % par rapport à l’année dernière, où d’autres maisons de jeux avaient elles aussi été la cible de vol à main armé. En effet, parmi elles le Casino de Saint-Gervais les Bains en a fait les frais durant l’été 2009, date à laquelle les braqueurs sont repartis avec le « modique » butin de 8 000 euros.Les braquages ont le vent en poupe, pourtant les sommes volées ne sont pas celles des belles années. En effet, en 1995, le Casino de la Roche-Posay avait été braqué pour un demi-million de francs ; celui du Palm Beach en 2003 pour 170 000 euros. Si les casinos subissent de plus en plus de braquages, c’est parce qu’ils disposent de liquidités. Ils donnent également l’impression d’être des établissements qui ne disposent pas de dispositifs de sécurité importants. Pourtant, un très gros effort a été fait pour les protéger grâce à l’installation de nombreuses caméras de surveillance, dont le nombre peut atteindre la centaine pour les grands complexes. D’autres mesures ont également été adoptées : en cas de vol à main armé, des rideaux métalliques se déclenchent automatiquement devant les caisses ; les coffres-forts ne sont, pour leur part, accessibles que par les convoyeurs de fonds.Les établissements étrangers subissent le même sort que les casinos français. Pour cette seule année, on dénombre l’attaque de deux maisons de jeux suisse, dont celle du Casino de Bâle qui a vécu en mars dernier une attaque digne des plus grands scénarios. Quatorze hommes armés ont tenté en vain de pénétrer dans la salle des coffres. Ils sont néanmoins repartis avec plusieurs centaines de milliers de francs suisses.