
Exemple du casino de Benodet
Jean-Jacques Urvoas prend l’exemple de la commune de Bénodet qui a son propre casino géré par le groupe Barrière. Selon le député socialiste, les joueurs fréquentant le casino de Bénodet ne proviennent pas seulement de Bénodet mais également de la ville de Quimper se situant à une vingtaine de kilomètres. Ainsi, selon Urvoas, il est normal que la ville de Quimper profite également de la manne financière dégagée par le casino de Bénodet sans parler des autres communes.
Les maires contre, les casinos indifférents
Les maires sont contre cette idée et la politique vient se mêler aux histoires de gros sous engrangés par les communes ayant un casino terrestre en France. Ainsi, Christian Pennanech, maire divers droite de Bénodet, va jusqu’à titiller le député en affirmant que « M. Urvoas a notre commune dans le collimateur. Il a dû mal à accepter qu’ici, on ne vote pas pour lui… Mais ceci dit, le produit du casino, 1,2 million d’euros environ par an, nous le réinjectons dans l’économie locale« . Le maire de Bénodet tout comme les autres maires ne souhaitent pas partager l’argent perçu par les casinos en guise de prélèvements car de nombreux projets pourraient tomber à l’eau.
Du côté du syndicat professionnel qui regroupe les casinos de France, cette mesure n’a aucun impact sur leur activité à partir du moment que les communes n’augmentent pas le taux de prélèvement. Le seul problème étant la contribution culturelle apportée par le casino dans la commune et qui fait partie du cahier des charges imposé par les casinos. Si une telle loi venait à être votée, il serait difficile pour le casino à gérer plusieurs événements n’ayant pas lieu dans la même commune.
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