La conjoncture actuelle des casinotiers n’est pas au beau fixe. Malgré de nombreux efforts financiers déployés les établissements de jeux terrestres peinent à maintenir leur activité. La crise qui sévit dans l’hexagone, l’interdiction de fumer et l’ouverture des jeux d’argent en ligne leur ont causé un lourd préjudice. Pourtant, certains ne se sont jamais aussi bien portés. C’est le cas de la Financière Ficaudière qui se trouve au mieux de sa forme. Déjà propriétaire des casinos de Quiberon, Saint-Qua y-Portrieux et Fréhel, cette holding vient tout juste d’acquérir les casinos de Larmor-Plage et de Vannes.
La Financière Ficaudière détient 24,5 % de parts du marché en Bretagne. Le casino de Fréhel ne connait pas la crise. En l’espace de 10 ans, le chiffre d’affaires a augmenté d’un quart. Le taux de fréquentation n’a quant à lui jamais été aussi élevé. Son fondateur, Alain Aupiais est très heureux d’avoir réussi son pari. Cet homme qui ne connaissait rien au domaine des jeux a su s’imposer dans un domaine très fermé. Il reconnait que son travail et une parfaite connaissance de sa clientèle lui a permis de devenir un véritable caméléon. En effet, il arrive à adapter son offre de jeux en fonction des attentes des joueurs.
Et apparemment ses démarches paient puisque ses casinos se portent très bien. Malgré de nombreuses péripéties, l’homme n’a jamais baissé les bras. Comme lorsqu’il fait l’acquisition du casino de Pornic et qu’à deux jours de l’ouverture, l’établissement de jeux prend feu. Malgré de grosses sommes d’argent parties en fumée, Alain Aupiais ne s’effondre pas et contre toute attente improvise un bâtiment provisoire qui peut accueillir les joueurs.Pour l’heure, la Financière Ficaudière est confiante dans l’acquisition des casinos de Vannes et de Larmor-Plage. Il est même question que son siège social s’installe à Larmor-Plage. Ce qui confirme que cette holding est bel et bien fidèle à sa Bretagne. La Financière Ficaudière qui détient 51 % du capital de la Société bretonne d’exploitation (Sbec) a accepté que le reste du capital soit détenu par Viking et Arev.
Ce qui confirme bien que les bretons n’hésitent pas à s’unir.Depuis 2008, le fondateur de la Financière Ficaudière, Alain Aupiais, a laissé à Hugo Corbillé les commandes de cette entreprise bretonne. Ce dernier est parfaitement confiant dans l’avenir et considère que les deux nouveaux casinos vont permettre à la Sbec d’étendre son action en Bretagne où elle est déjà très présente.
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