Tous les opérateurs de jeux en ligne notamment de casino en ligne sont dans les starting block près à appuyer sur le bouton qui permettra aux joueurs de passer du mode fun (ou mode gratuit) en joueur en argent réel. Faut dire que le marché américain est le marchjé le plus lucratif qui soit dans le monde avec le marché asiatique. D’ailleurs, avant que le président George Bush Junior ne signe une loi interdisant les sites de jeux en ligne (casino, poker, courses hippiques et paris sportifs ndlr), des grands noms de groupes de casinos remplissaient les caisses à coups de millions de dollars par mois.
En effet, les casinos des logiciels Playtech, Microgaming, 888 et d’autres softwares de jeux en ligne acceptaient les joueurs résidant aux Etats-Unis et profitaient du flou ambiant pour se faire une base de données joueurs qui a de quoi faire saliver bien des concurrents. Des groupes comme PartyGaming, Euro Partners, Williamh Hill et bien d’autres se menaient une guerre sans merci pour prendre une part du gâteau. Les joueurs américains se ruaient vers les casinos en ligne les plus performants et misaient des sommes folles. Puis, en 2006, coup brutal dans les caisses de ces groupes qui ont concentré leur force sur le marché européen notamment français suite à la mise en vigueur de la loi contre les sites de jeux d’argent.
Légalisation du casino en ligne aux Etats-Unis
Après cinq ans de « fermeture » du marché du jeu en ligne aux Etats-Unis, les groupes de lobbying ne cessent de se livrer à une bataille entre pro légalisation et anti casino en ligne. Les casinos terrestres qui ont du mal à faire face à la crise économique voient dans le jeu en ligne un levier de croissance qui permettra de remplir les caisses des casinos en dur. Des groupes de casinos terrestres de Las Vegas et Atlantic City tiennent à lancer leur propre casino en ligne tout comme les tribus indiennes qui se révoltent des prochaines délivrances de licences légales de casinos alors que leur casino n’est pas encore disponible (lire article USA: les tribus indiennes souhaitent leurs casinos en ligne).Les enjeux financiers sont si colossaux que les opérateurs de jeux en ligne n’attendent que de bénéficier de la licence légale de jeu afin de proposer des jeux de machines à sous, baccarat, roulette en ligne, blackjack ou craps aux joueurs passionnés de jeux. Faut dire qu’aux Etats-Unis les joueurs high rollers ne manquent pas puisqu’il y a pas moins de 4 715 000 millionnaires bien loin devant les 280 000 millionnaires que compte la France. De plus, le casino est le domaine le plus rentable pour les opérateurs car les joueurs misent davantage dans un jeu tel que les machines à sous de par l’adrénaline dégagé et les jackpot progressifs où les montants sont époustouflants.Tous les opérateurs se tiennent prêt pour le jour-J ou les licences seront distribuées contre des fortes taxes à payer mais le casino en ligne sera rentable. On comprend pourquoi les opérateurs de jeux légaux en France attendent que la France se dépêche pour légaliser les jeux de casinos histoire de renflouer les caisses quand on sait que l’Etat traîne les pieds pour revoir sa fiscalité en matière de jeux en ligne (lire article Jeux en ligne en France: Pécresse contre Lamour).Il est incontestable que les Etats-Unis représentent l’eldorado pour les sites de casinos en ligne et Rome Casino l’a bien compris en proposant ses services depuis de nombreuses années aux joueurs américains.
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