Casino de OuistrehamComme la grande majorité des casinos terrestres en France, la chute de fréquentation est importante et le budget moyen divertissement des français a diminué à cause de la conjoncture économique et de l’interdiction de fumer. Aucun groupe de casinos n’est épargné par cette morosité ambiante même si quelques signes par-ci et par-là pointent leur nez. En effet, que ce soit les casinos Barrière, Partouche, Joagroupe, Tranchant, Cogit ou Emeraude, tout le monde est concerné par ce qui arrive dans le monde du jeu.

Le casino de Ouistreham a vu le nombre de ses visiteurs chuter de 2006 à 2010 passant de 278 000 à 265 000. Même si cette différence de 13 000 joueurs peut sembler dérisoire, en terme de produit brut des jeux (PBJ) elle est considérable. En effet, le PBJ a chuté de 24% et le résultat net est passé durant la même période de 1 779 millions d’euros à 1 190 millions d’euros. Cette diminution de la fréquentation ainsi que du produit brut des jeux a un impact direct sur les taxes perçues par la commune puisque cette année, de janvier à octobre, elle a reçu 1 418 million d’euros alors que l’an passé, le casino de Ouistreham a payé 1 684 million d’euros. Ainsi, la différence qui s’élève à 266 000 euros permet tout de même à la mairie de financer des projets.Le casino de Ouistreham est en perte de vitesse et comme d’autres casinos du groupe Barrière, le casino doit faire face à la crise, l’absence de tabac ainsi que les sites de jeux légaux en France. Bien que les résultats ne soient pas en bonne forme, le casino joue un rôle prépondérant pour les finances car la commune perçoit des sommes permettant de financer de nombreux projets même si les prélèvements ont diminué.Le nom Ouistreham vient du mot saxon « Waster Ham », qui signifie en francais « le village de l’Ouest ». Acquis en 1991, le casino entre dans le groupe Lucien Barrière puis en 2000, le casino change de nom pour devenir le casino Barrière de Ouistreham. Situe à la 60ième position des casinos en France, en 2010, le produit brut des jeux s’élevait à plus de 13 millions d’euros dont les machines à sous représentent pas moins de 97% du PBJ. La roulette anglaise, boule 2000, blackjack et poker sont moins populaires que les bandits manchots notamment le jackpot progressif Magic casinos Jackpot qui est le jeu phare du groupe.