francaise des jeuxLa principale inquiétude des opérateurs de jeux est de veiller à ce que leurs joueurs ne tombent pas dans l’addiction. Les dirigeants des casinos terrestres en France tout comme des sites de jeux en ligne veillent donc à vérifier l’identité des joueurs avant de leur permettre l’accès. Ils n’hésitent pas non plus à former leur personnel afin de détecter tout signe alarmant qui pourrait laisser penser qu’un joueur présente des signes de dépendance au jeu.
Les joueurs qui le désirent ont même la possibilité, s’ils en font la demande, de se faire interdire des établissements de jeux en dur ou en ligne.La Française des Jeux a conservé le monopole des jeux en ligne pendant de longues années mais depuis la légalisation des jeux elle a dû se résoudre à partager le gâteau avec d’autres opérateurs. Ainsi, depuis 2010, de nouveaux opérateurs ont intégré ce marché si convoité. En revanche, les jeux de grattage tout comme la loterie restent son domaine et ne pourront être proposés par des concurrents.
Forte de cette position très confortable, la FDJ surveille scrupuleusement  le travail des buralistes qui proposent ses services et n’hésite pas à retirer leur agrément en cas de faute. C’est ce qu’il vient d’arriver à un buraliste de Trie-Château. L’homme n’a donc plus l’autorisation de vendre les produits de la FDJ, autrement dit de valider les bulletins de Loto, de Rapido, et les différents jeux de grattage. La FDJ l’accuse d’avoir incité un jeune joueur de 23 ans à jouer toujours plus. Ce joueur pouvait dépenser jusqu’à 16 000 euros par semaine et était déjà connu dans les fichiers des personnes étant interdites de casino. La FDJ estime que le buraliste aurait dû prendre les mesures nécessaires face à ce joueur compulsif, d’autant plus qu’il était parfaitement informé des dangers d’addiction aux jeux.Pour sa défense, le buraliste a expliqué qu’il avait essayé à maintes reprises de résonner le jeune joueur, sans succès. Il affirme que si la FDJ lui a retiré sa licence, c’est pour ne pas être sali par cette affaire, car le jeune homme s’est donné la mort en sautant d’un pont. Son avocat, Maître Daniel Richard, estime que son client a été injustement puni et qu’il n’est pas normal que son agrément lui ait été retiré. Il a donc décidé d’assigner la FDJ devant le Tribunal de Nanterre. D’après lui, le buraliste n’a pas reçu de formation et à aucun moment la FDJ ne l’a mis en garde. L’avocat affirme que toute cette histoire est en réalité le moyen pour la FDJ de ne pas se trouver impliquée dans cette affaire terrifiante.