L’ouverture des jeux en ligne a entraîné de nombreux changements de position au sein des pays de l’Est. L’Ukraine qui était hostile aux jeux d’argent avait publiquement interdit en 2009 à sa population de s’adonner à ces jeux. Mais contre toute attente, il semble que ces mesures drastiques soient sur le point de s’adoucir. Ceci est la conséquence d’un projet de loi déposé par un membre du gouvernement, Oleg Tsarev, qui prévoit la légalisation des jeux terrestres.
Il estime que cette loi permettrait de lutter activement contre les problèmes d’addiction des joueurs de son pays qui n’ont fait qu’empirer depuis leur interdiction.La Hongrie, quant à elle, a accepté de libéraliser le marché des jeux en ligne alors que jusqu’à présent elle affirmait haut et fort être complètement contre. Elle programme même d’augmenter courant 2012 les taxes sur les jeux d’argent en ligne et terrestre. Cela fait le bonheur des opérateurs qui convoitent ce marché depuis longtemps, mais ils restent néanmoins sur leurs gardes et attendent que la loi soit promulguée pour voir le montant de cette taxe.La Lettonie est elle aussi sur le point de mettre en place une loi afin de réguler le marché. Il s’agit surtout d’instaurer un système de licences, semblable à celui appliqué en France. Ces agréments permettraient de surveiller le marché et d’éviter tout débordement. Et surtout de perdre de nouveau plus de 17 millions d’euros, comme ce fut le cas en 2010 en raison de l’absence de ces licences.
On assiste ces derniers mois à des revirements de situation au sein de l’Europe. L’idée de légaliser les jeux d’argent n’avait pas fait l’unanimité, mais la pression de la Communauté Européenne pousse aujourd’hui les plus réticents à s’aligner sur ce projet. N’oublions pas que la France a elle aussi été contrainte sous la pression de Bruxelles de légaliser les jeux en ligne (paris sportifs, hippiques et poker). Même si l’Europe n’impose rien, elle conseille vivement de suivre ses recommandations. La France est bien placée pour le savoir puisque durant de longues années, Bruxelles a intimé à Paris d’ouvrir son marché et elle l’a fait en prenant son temps afin de permettre à la Française des Jeux et au PMU d’être prêts à affronter la concurrence.
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