Casino de Niederbronn-les-BainsLes casinos français essaient tant bien que mal à résister à la crise sévère qui sévit sérieusement. Devant la baisse d’activité certains se retrouvent dans des situations financières difficiles qui peuvent dans les cas extrêmes les conduire à la fermeture définitive. Le casino de Niederbronn-les-Bains n’a pas été épargné et traverse une passe difficile. Cet établissement de jeux doit faire face à une diminution de moitié de son chiffre d’affaires par rapport à 2007. Ainsi, la perte a atteint les 500 000 euros pour la seule année 2012.

Suppressions de postes

C’est donc  non sans mal que le casino de Niederbronn-les-Bains vient d’annoncer qu’il était contraint de supprimer 15 postes : 5 cadres et 10 collaborateurs qui officient à l’accueil, aux machines à sous, aux tables de jeux, à la restauration et dans le domaine administratif. Cette nouvelle n’a fait que confirmer les soupçons qui pesaient déjà depuis quelques mois au sein du personnel. Mais la direction souhaite permettre à ses salariés de décider s’ils veulent ou non faire partie de ce plan social. Ainsi, aucun licenciement ne sera imposé.Contrairement à ce qu’on pourrait penser, les employés se sont précipités pour connaitre le montant qu’ils pourraient percevoir s’ils acceptaient de quitter le casino. Ce sont donc 80 salariés qui se sont inscrits sur la liste de départs volontaires. Ce comportement inhabituel montre bien à quel point les salariés ne veulent plus rester dans cet établissement de jeux. Cela prouve que le climat qui règne est de plus en plus morose et que le domaine des jeux est loin d’attirer une foule de postulants, comme ce fut le cas dans les années précédentes.

Investissement du groupe Barrière

Le groupe Barrière qui exploite le casino de Niederbronn-les-bains souhaite pourtant tout mettre en œuvre pour redynamiser son établissement. Il envisage d’investir dès le début de l’année prochaine 2,3 millions d’euros pour embellir et restructurer sa maison de jeux de manière à attirer de nouveau les joueurs. La CGT ne voit pas l’avenir du même œil puisqu’elle estime que les modifications qui seront effectuées entraineront une nouvelle vague de licenciements puisque les jeux seront automatisés ce qui nécessitera encore moins de personnel.