Casino a VannesLa période actuelle n’est pas propice à l’ouverture de nouveaux casinos terrestres dans l’hexagone. La grande majorité d’entre eux se trouvent dans des situations financières inquiétantes et le climat de crise persistant ne semble pas trouver d’issue. Dans ce contexte, les opérateurs de jeux ne se bousculent pas pour répondre aux appels d’offres afin d’ouvrir de nouveaux établissements en France.
Pourtant, certaines communes qui remplissent les conditions pour ouvrir un casino (être une station balnéaire ou thermale, être une ville touristique de plus de 500 000 habitants) mettent tout en place pour  espérer trouver le futur opérateur de jeux. Vannes, cette commune française située dans l’ouest de la France, se réjouit d’avoir validé  le 15 janvier dernier la délégation de service public avec la Société Bretonne d’Exploitation de Casinos (SBEC). Cette dernière est donc autorisée à diriger le futur établissement de jeux qui ouvrira ses portes à la fin de l’année 2015 au Parc du Golfe. Les dirigeants de la SBEC sont très heureux d’avoir remporté la délégation de service public et espèrent que leur produit brut des jeux continuera d’augmenter.
Contrairement à leurs concurrents, la SBEC affichent des résultats positifs et en hausse de près de 8 %. Ces chiffres très satisfaisants réjouissent l’actuel maire de Vannes, David Robo, qui y voit une très belle manière de tirer des bénéfices énormes grâce au taux de prélèvement sur le produit brut des jeux. Sans compter que ce futur casino permettra la création de près de 80 emplois directs, et entrainera d’importantes répercussions sur l’activité des commerces, des hôtels…  de la commune.Mais la construction de ce futur établissement de jeux à Vannes dépend au final du Ministère de l’Intérieur qui est le seul habilité à délivrer l’agrément permettant à la SBEC d’entamer les travaux.
Et il est probable qu’il ne donne pas son accord. La raison principale la plus avancée serait la proximité des autres casinos qui risqueraient de pâtir lourdement de la création d’un nouveau casino. Bien entendu, David Robo veut défendre à tout prix son nouveau projet qui pourrait lui rapporter 800 000 euros de redevances et 40 000 euros de loyer par an. Pour le moment, une demande d’agrément  et un permis de construire ont été adressés au du Ministère de l’Intérieur. Il ne manque plus qu’à attendre la décision finale.