Si l’addiction est toujours pointée du doigt, il n’en est pas moins pour les casinos qui permettent aux dépendants de jouer dans leur établissement. Et cette histoire en est la preuve concrète. Un client quasiment régulier du casino de Saint-Gall en Suisse (ou casino Saint Gallen) avait attaqué en justice ce dernier pour la simple raison que l’établissement lui aurait permis d’entrer et d’y jouer alors qu’il est déjà interdit de jeux dans quelques pays.Apparemment, l’avidité de certains casinos n’a parfois pas de limite et ils en payent cher. Un homme, un joueur très régulier de l’établissement du casino de Saint-Gall avait attaqué en justice l’établissement parce que ce dernier ne l’avait pas protégé de son addiction. Etrange accusation, pour ceux qui ne connaissent pas le règlement à ce propos. Et pourtant, il existe bel et bien une Loi qui interdit aux casinos d’accepter de recevoir encore des addicts aux jeux alors que ceux-ci sont déjà reconnus comme tels. Cet homme, qui avait attaqué le casino de Saint-Gall était par exemple dépendant aux jeux depuis des années et est même interdit de jeux en Autriche et en Allemagne. Or, selon ses propos, le casino de Saint-Gall a fait de lui une proie, l’avait même courtisé pour qu’il entre à nouveau dans l’établissement et y joue. Le casino de Saint-Gall a comme nom officiel le Grand Casino St Gallen.
Il fait partie tout de même des prestigieux casinos existants et propose à ses joueurs différents types de jeux comme des jeux de tables à l’instar du poker, du jeu de dés ou encore des jeux sur des machines à sous dont il en dispose 195. Ainsi, le joueur du casino de Saint-Gall a réclamé 1,6 millions d’euros pour le dédommagement. A peine âgé de 38 ans, cet homme est déjà la victime de beaucoup de dépenses et de pertes dans le casino. Il s’y rendait 250 fois par an dans le casino de Saint-Gall et y dépensait sa fortune. Dépendant depuis des années, il n’aurait pas hésité à faire du mal pour assouvir sa dépendance. Il était même allé jusqu’à escroquer ses proches pour un montant de 1 millions de francs. Or, selon ses dires, le casino de Saint-Gall lui aurait invité et incité à venir jouer dans l’établissement.
On aurait même fait de la publicité pour qu’il vienne : une vraie exploitation de l’addiction. Et pour couronner le tout, la maison de jeu aurait même réservé une place de parc privée pour lui.Durant le temps qu’il fréquentait le casino, il aurait dépensé entre 4,3 et 5 millions de francs. Ce qui aurait dû alerter l’établissement mais au contraire, il aurait tout fait pour que l’homme continue à jouer. Selon l’avocat de ce dernier, la maison de jeux aurait dû le protéger. L’année dernière, il a été d’ailleurs condamné à 2 ans et demi de prison pour une affaire semblable. Les audiences continuent au tribunal de Feldkirch en Autriche et on a révélé qu’une entente a été trouvée entre les deux partis pour aboutir à un accord, un accord dont le contenu n’a toutefois pas été révélé.
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