Casino partouche de la ciotat victime d'un braquageLa série des braquages des casinos français n’est décidément pas terminée et le groupe Partouche vient d’en faire les frais à deux reprises. En effet, deux casinos du groupe Partouche viennent de se faire braquer à seulement deux heures d’intervalle: le casino de la Ciotat et celui d’Aix-en-Provence. A deux heures du matin, six hommes cagoulés et armés jusqu’aux dents font irruption au casino d’Aix-en-Provence et s’emparent de pas moins de 100 000 euros.
Les caméras de sécurité ont filmé le déroulement du braquage, de l’arrivée du gang jusqu’à sa fuite. Une centaine de clients se trouvait sur les lieux ainsi qu’une cinquantaine d’employés du casino Partouche d’Aix-en-Provence. Puis, deux heures plus plus tard, c’est au tour du casino de de la Ciotat de se faire dérober son butin qui n’a pour l’heure pas encore été estimé. Mais cette fois, seulement trois personnes ont fait main basse sur le magot en braquant le vigile du casino et en se faisant ouvrir les coffres de l’établissement de jeu.Ces deux braquages pourraient laisser penser que le même groupe est l’auteur de ces deux braquages mais des questions restent sans réponses. En effet, les malfaiteurs n’étaient pas habillés de la même manière dans ces deux braquages et le nombre de malfrats est distinct dans ces deux forfaits. Pourtant, selon un témoin du premier braquage, un des malfrats aurait fait part du maigre butin en réclamant plus d’argent, ce qui laisse penser que le deuxième forfait aurait eu lieu à cause de la déception de l’argent volé dans le premier casino.Les casinos français sont victimes de nombreux braquages et en seulement un an, onze casinos se sont faits braquer par des hommes fortement armés. Le dernier en date remonte au mois de mars 2011 où le casino de Cavalaire a failli être victime d’un braquage qui fut raté (lire article braquage manqué au casino de Cavalaire). Mais d’autres braquages ont eu lieu comme au casino de Cassis (26 février 2011), Saint-Amand-les-Eaux (7 février 2011), Dunkerque (8 février 2011), casino de Lille (novembre 2010), Saint-Julien-en-Genevois (octobre 2010), casino de Collioure (septembre 2010) ou encore le casino d’Uriage (juillet 2010).

Ces nombreux hold-up prouvent que les casinos sont des cibles privilégiées pour les braqueurs de par la quantité d’argent brassé chaque jour. En effet, les sommes importantes gardées dans les coffres des casinos terrestres donnent des idées aux braqueurs qui n’hésitent plus à débouler armés de kalachnikovs et autres armes automatiques. Jusqu’à maintenant les braquages se sont terminés sans bain de sang mais les casinos vont devoir trouver les moyens de décourager les gangs dont certains sont prêts à tout pour arriver à leur fin. La présence de vigiles armés pourrait-elle refroidir les bandes armées de tenter leur chance au casino? Des patrouilles régulières de police également? Les casinos des groupes Partouche, Barrière, Joagroupe, Tranchant, Cogit, Emeraude ou encore les casinos indépendants devraient se concerter pour mettre fin à ses braquages qui reviennent sans cesse et font de l’exercice 2010-1011 une année bien noire pour la profession du jeu.