Casino du Cap d'AgdeCecil Malortigue est issu d’une famille de casinotiers. En 1987, il continue dans la lignée de ses aïeux et fonde avec Pascal Serguier le groupe TAHOE. Ils créent alors le Casino du Cap d’Agde. Suivront de nombreuses acquisitions comme le Casino de Collioure, le Casino de Megève Mont Blanc, le Casino de Front Romeu… Mais aujourd’hui, l’homme est le seul actionnaire du groupe TAHOE.
Sa toute première acquisition, le Casino du Cap d’Agde, affiche des résultats certes en baisse comme c’est le cas pour la quasi-totalité des établissements de jeux terrestres, mais arrive néanmoins parmi les trois premiers casinos régionaux. Pour redynamiser sa maison de jeux, Cecil Malortigue n’a pas lésiné sur les moyens financiers mais il estime qu’il devrait à présent collaborer avec une grosse pointure des jeux d’argent : il s’agit du groupe Barrière.Ce groupe s’est forgé une expérience hors du commun dans le domaine des jeux. Il a réussi à acquérir 39 casinos, dont 35 dans l’hexagone,  et s’est même imposé dans le domaine hôtelier en étant à la tête de 15 hôtels.
Il compté également à son actif près de 130 restaurants, 3 golfs… C’est pour cette raison que Cecil Malortigue espère que le groupe Barrière acceptera de reprendre les rennes du Casino du Cap d’Agde et de celui de Megève. En juillet 2013, une visite des lieux a permis au Directeur Général du groupe Barrière de se faire une idée de l’environnement et de tout le potentiel de la région.
En l’espace d’un mois un premier accord était signé pour aboutir à une signature définitive le 7 mars 2014. Le groupe Barrière est parfaitement conscient de l’enjeu mais reste pourtant confiant dans ce partenariat. Il sait que l’expérience qu’il a acquise durant ces nombreuses années va lui permettre de développer cet établissement de jeux terrestres. Bien entendu, il devra investir pour modifier ce casino à l’image des autres maisons de jeux du groupe Barrière.
Le groupe Barrière est parfaitement conscient que tout pourrait s’arrêter d’ici deux ans, puisque la délégation de service public devra de nouveau être soumise à un nouvel appel d’offres. Sans compter qu’il serait même envisageable que le casino soit délocalisé.