Pour installer ces nouveaux bandits manchots aux noms évocateurs de Mummy, Zorro, Wolf Moon, Phantom ou Queen of the Nile, le casino de Sébastien Canu, directeur des lieux, a dû se plier à un tas de tests afin de recevoir le feu vert de la police des jeux. Ainsi, au petit matin, une fois les machines à sous installées conformément aux plans de salle agréé, un des techniciens d’une des six sociétés agréés par le ministère de l’Intérieur se charge de programmer la machine. En effet, le taux de redistribution de la machine à sous se situe à 92% dans les Joacasinos. Ce qui signfie que sur 100 euros déposés par le joueur, 92 euros restent dans la machine et donc redistribués aux éventuels gagnants. Un simple programme Linux se charge de faire tourner les rouleaux et dévoiler la combinaison gagnante. Seules 15 minutes suffisent pour programmer une machine à sous et en seulement 1heure 30, toutes les nouvelles machines à sous sont opérationnelles.
Supervision par un officier de police judiciaire
Un représentant du ministère de l’Intérieur valide l’opération en vérifiant que l’espace des machines à sous est bien conforme au plan de salle agréé. De plus, le parc des machines à sous se doit d’être en conformité avec les exigences du ministère. Enfin, le taux de redistribution est passé à la loupe ainsi que la valeur des mises se doit être visible sur chaque machine à sous. Après ces quatre vérifications, l’officier de police judiciaire est en mesure de donner son feu vert et les joueurs peuvent immédiatement jouer à ses nouvelles machines à sous.
Comme l’ensemble des casinos terrestres de France, le Casino de Canet n’a pas été épargné par la loi antitabac, la crise économique et la vérification des identités des joueurs et a vu son produit brut des jeux chuter. Ces innovations en matière de machines à sous permet d’attirer de nouveaux joueurs et fidéliser la clientèle.
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