Fin de la procédure de sauvegarde du groupe Partouche FranceLe géant casinotier français Partouche a récemment annoncé la fin de sa procédure de sauvegarde lancée en 2013 afin d’assurer le payement de ses créanciers et réorganiser l’entreprise. Cette sortie intervient avec trois ans d’avance, puisque la procédure sollicitée devait normalement courir jusqu’en 2022. Au total, c’est une dette de plus de 240 millions d’euros que le numéro 2 des casinotiers français vient ainsi d’apurer.

6 ans au lieu de 9

La crise économique mondiale de 2008 qui a lourdement affecté de nombreuses entreprises n’a pas épargné le groupe Partouche. Au cours des années suivantes, les casinos opérés par la firme ont en effet dû faire face à de grosses difficultés qui ont plongé plus d’une d’elles dans le gouffre. A l’époque, diverses solutions de sortie de crise avaient été trouvées, dont le rachat de 38% de la dette du groupe par Oktree, un groupe américain de gestion d’actifs.

Suite à un conflit entre les deux entités, Partouche décide finalement de lancer un plan de sauvegarde en septembre 2013, afin d’assurer le remboursement de ses dettes, tout en lui permettant de continuer à fonctionner. Le plan qui devait durer seulement 2 ans a été prolongé de de 7 années supplémentaires en 2015. Prévu donc pour s’achever en 2022, la procédure a donc finalement été écourtée de 3 années, le groupe ayant anticipé les remboursements pour se libérer de ses dettes plus tôt que prévu.

Une sortie réelle

Depuis lundi dernier, la sortie du groupe de sa procédure de sauvegarde est bien effective. A la fin de l’audience du 4 novembre, le tribunal de commerce de Paris a en effet pu constater que le casinotier a libéré l’intégralité des 78 millions encore dus jusque-là.

Pour Fabrice Paire, président directoire, c’est une victoire et une réaffirmation du leadership de son groupe. C’est également un signal fort envoyé aux partenaires du groupe, dont l’entreprise à, plus que jamais, toute la confiance.

Le groupe Partouche en plutôt bonne santé

Au vu des derniers résultats de l’entreprise, on peut affirmer, sans trop prendre de risques, que le groupe Partouche est bel et bien sorti de la crise. En fait, il se porte même plutôt bien. En effet, pour le compte du premier semestre de l’année en cours, le bénéfice net de l’entreprise a grimpé de 35% à 13 millions d’euros.

Une belle performance grâce à laquelle Partouche confirme sa seconde place sur le secteur des casinos en France, juste derrière le groupe Barrière, que ce soit en termes de part de marché ou du nombre de casinos exploités. L’entreprise emploie aujourd’hui près de 4 300 personnes qui interviennent dans plus de 42 casinos, installés principalement en France, mais aussi en Tunisie, en Belgique et en Suisse.

Il propose de nombreuses activités, que ce soit dans le secteur du divertissement ou de la restauration. En dehors des jeux de casino, le groupe Partouche possède également des hôtels, des centres thermaux, des plages, des golfs et des restaurants.