L’opérateur de jeux en ligne 1xBet vient de fermer son site britannique après qu’une investigation du Sunday Times a révélé une enquête sur la régularité de ses activités. En effet, le site de jeux online (casino, poker et paris sportifs) 1Xbet qui est un grand nom du igaming vient de perdre sa superbe. Faut dire que ce live casino qui était légal en Grande-Bretagne a franchit la ligne rouge.
La Gambling Commission, gendarme des jeux en ligne outre-Manche lui a adressé un carton rouge et lui a retiré sa licence de jeu. Coup dur pour ce bookmaker en ligne très populaire et qui est omniprésent avec ses publicités sur les terrains de football italiens et espagnols.
1xBet n’est plus autorisé à opérer sur le territoire britannique
Le Sunday Times reportait début août que la Commission britannique des Jeux avait diligenté une enquête sur les activités de 1xBet. Avant cette enquête, les offres de l’opérateur étaient accessibles au Royaume-Uni grâce à une entente conclue avec le fournisseur de plateforme FSB Tech. Depuis le vendredi 9 août, le site affiche seulement un écran avec le message suivant : « This site is not currently available » (ce site n’est pas actuellement disponible).
FSB Tech se veut rassurant et assure aux consommateurs qu’ils n’ont aucune crainte à avoir concernant la sécurité de leurs comptes. Mais, le fournisseur avait annoncé auparavant qu’il allait revoir son partenariat avec 1xBet. Par ailleurs, FSB Tech a tenu à souligner qu’il s’est toujours conformé en ce qui le concerne à la règlementation britannique en vigueur.
L’opérateur est éjecté pour n’avoir pas respecté les règles du jeu
D’après les investigations du Sunday Times, certaines opérations de 1xBet proposaient des paris illicites sous d’autres juridictions. L’opérateur a été également pointé du doigt pour avoir fait des publicités sur des sites de partage de vidéo. Or, la commission britannique des jeux interdit depuis 2016 à ses licenciés de poser un tel acte.
Un porte-parole de 1xBet interrogé par le Sunday Time a prétendu que les faits reprochés à l’opérateur étaient imputables à ses partenaires. Aussi, 1xBet a plaidé avoir immédiatement enquêté pour savoir comment ses publicités étaient apparues sur des sites prohibés ou violant la loi.
Il faut savoir que 1xBet n’a pas des problèmes uniquement sur le sol britannique. L’opérateur d’origine russe est également placé sous liste noire par les autorités russes. Il a récemment signé des partenariats avec trois grands clubs européens de football à savoir le FC Barcelone, Liverpool et Chelsea. Ces deals venaient s’ajouter à celui déjà conclu avec Tottenham. Tous ces accords paraissent donc désormais sérieusement menacés.
Les plaintes des parieurs à l’encontre des opérateurs de jeu ont explosé en cinq ans
Les révélations du Sunday Time sur 1xBet ont été faites juste quelques jours avant la diffusion d’un épisode de l’émission Panorama de la BBC. Cet épisode annonce une hausse vertigineuse des plaintes de clients contre les opérateurs de jeu. En se servant des données fournies par la Commission britannique des jeux, le programme a précisé que 8 266 plaintes avaient été déposées en 2018 contre seulement 169 en 2013.
Cependant, Neil McAthur le chef de la Commission soutient que cette hausse ne doit pas nécessairement être interprétée comme un mauvais scénario. Cela suggère surtout, d’après lui, que « les consommateurs sont plus exigeants vis-à-vis des opérateurs de jeu ».
Panorama a notamment mis en lumière l’amère expérience d’Amanda, une femme qui prétend avoir perdu 633 000 livres en souscrivant à un pari en ligne chez l’opérateur Jackpotjoy. Elle rapporte les manœuvres de Jackpotjoy ayant pour seul but de l’encourager à continuer de parier en dépit de ses pertes. L’opérateur a pourtant assuré qu’il respectait scrupuleusement ses obligations en matière de responsabilités sociales.
À qui donc la faute ? Amanda s’est-elle empêtrée toute seule ou n’a-t-elle pas été suffisamment protégée ? La question reste ouverte…
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