C’est presque décevant pour les casinos français. Le Sic-Bo, jeu de dés très populaire en Asie, qui a été très attendu dans les établissements français afin de séduire et d’attirer la communauté chinoise n’arrivait finalement pas à remplir son rôle. Bizarrement, cette dernière s’en fout complètement et malheureusement pour les casinos français, la crise continue à frapper fort.
Succès du Sic Bo dans les casinos de Macao
Présent dans les établissements de jeux français depuis le mois de janvier, le jeu de Sic-Bo n’attire pas ses clients cibles. Les chinois passent et repassent certainement dans les casinos mais personne ne prête attention à la grande table rouge ornée de dragons chinois. Dans certains casinos même, le Sic-Bo n’est ouvert que le week-end pour la seule et unique raison qu’il n’y a pas de joueurs pendant les jours de semaine. C’était au début de l’année que ce jeu purement chinois était prévu d’atterrir dans les casinos terrestres français. Pendant un moment, le quartier chinois de Paris avait été l’objet de la publicité et de l’annonce de l’arrivée du jeu dans les casinos notamment dans le casino d’Enghien-les-Bains.
En effet, l’inauguration de la table de « Tai Sai » (terme désignant egalement le Sic Bo) avait été organisée au casino de Enghein-les-Bains le jour du nouvel an chinois a savoir le 31 janvier. Le Sic-Bo est reconnu comme étant le jeu de table le plus populaire en Asie. Dans les casinos de Macao, on se rue même vers les tables du Sic-Bo. C’est grâce à cette réalité que les opérateurs de casinos français ont eu la conviction que si ce jeu arrive dans les établissements français, les revenus pourraient augmenter surtout que les casinos de Macao sont sept fois plus rentables que ceux de Las Vegas. Selon Forbes, les joueurs chinois ont l’habitude de jouer gros.
Deux casinos testeurs pour homologuer le jeu
Au mois de janvier, lors de l’annonce de l’arrivée du jeu, le Parisien avait évoqué que c’était l’un des jeux les plus attendus en France. Les joueurs chinois viennent en grand nombre dans les casinos et aiment miser beaucoup, ce qui devrait énormément augmenter les revenus des casinos. Dans le casino de Forges-les-Eaux, on a réalisé une importante campagne marketing pour lancer le jeu. La communication n’était toutefois pas en mandarin. Christophe Glachant a expliqué qu’on donnait à un casino du groupe Barrière six mois pour faire ses preuves. Durant la phase de test, un rapport doit être rédigé et envoyé à la police des jeux par l’établissement qui passe le test. Lors que cette phase est finie, la table est retirée de l’établissement et la Commission consultative des jeux de cercles prend le temps de décider si elle va autoriser ou non le jeu dans les casinos. Mais en réalité, ces rapports ont pour principal objectif de permettre aux autres casinos de choisir s’ils vont aussi exploiter le jeu ou non. La commission a juste pour rôle de modifier les règles rattachées au jeu.
C’est seulement à un mois de la fin de la phase de test que Christophe Glachant a révélé que finalement, les asiatiques qui représentent un grand pourcentage des clients du casino de Barrière ne sont pas attirés par le Sic-Bo. Ils préfèrent rester au Blackjack. Nombreuses peuvent être les causes mais pour les casinos français, cela reste étrange et décevant. Un spécialiste dans le secteur a révélé que la cause viendrait du fait que les clients asiatiques résidents en France sont pour la plupart des jeunes. Ils sont nés en France, ce qui ne leur a pas permis de connaître et pratiquer le sic-bo comme leurs ainés.
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