Hausse des impôts des casinos
Le constat est le même chez nos voisins belges pour qui la situation n’est guère meilleure. Les quatre casinos de Wallonie (Namur, Dinant, Spa et Chaudfontaine) affichent des pertes inquiétantes. En l’espace de trois ans, ces pertes ont doublé passant de 1,1 million d’euros à 2,2 millions d’euros. Mais ce qui préoccupe le plus les dirigeants de ces casinos terrestres belges est la hausse d’impôt considérable qui a presque été multiplié par deux entre 2005 et 2011. L’an passé le montant a dépassé les 11,5 millions d’euros. Les casinos en dur sont également confrontés à une sur-taxation de leur chiffre d’affaires qui est de l’ordre de 44 %. Par conséquent, les casinos se trouvent étouffés car cet argent leur permet de rémunérer leur personnel.
Emmanuel Mewissen, Président de l’Association Belge Casino, considère que le chiffre d’affaires des casinos reste malgré tout convenable. Les établissements de jeux se battent pour maintenir leur activité et attirer les joueurs. Mais ce qui le préoccupe le plus est la chute vertigineuse des pourboires qui est passée de 8,1 millions d’euros à 4,6 millions d’euros. Cela est dû à la baisse des revenus des joueurs qui ne peuvent plus laisser des pourboires similaires à ceux qu’ils laissaient avant cette crise persistante.
Enfin, les casinos en ligne sont légaux en Belgique (Lire article Casino Partouche légal en Belgique) et tout groupe ayant des casinos terrestres en Belgique peut faire une demande auprès de la commission Belge pour recevoir la licence de casino sur Internet. Le groupe Partouche propose en toute légalité des jeux de casinos aux joueurs résidant en Belgique tout comme les autres casinos en dur.
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