Le 6 décembre 2010 un appel à candidature a été lancé afin d’élire le nouvel exploitant du casino de Grasse. Les postulants disposaient jusqu’au 16 février 2011 pour déposer leurs dossiers mais à la date butoir, un seul était candidat : la SA du casino de Grasse qui en était déjà le délégataire. La Commission de Délégation de Service Publique a malgré tout voulu étudier le dossier en bon et dû forme, et après expertise a décidé que la SA du casino de Grasse pouvait continuer d’exploiter le casino. Néanmoins, un nouveau contrat de délégation a été mis en place. Après de nombreux pourparlers, il a été décidé que la durée de la délégation serait de 15 ans.
En ce qui concerne les taux de prélèvements, ils varieront en fonction du produit brut des jeux : de 8,5 % pour un montant inférieur à 1,6 M €, de 10 % jusqu’à 2 M€ et 12 % pour un montant supérieur. Le directeur du casino, Alain Le Gars, estime que la commune pourrait ainsi obtenir 1,8 M€ durant toute la période de délégation. A cela s’ajoutent trois versements qui correspondent à 1 % du produit net des jeux. Cet argent permettra à la Commune d’organiser des événements culturels, artistiques, touristiques…La Commune souhaite également que le casino de Grasse mette à sa disposition gracieusement 24 jours par an, sa salle du rez-de-chaussée. De plus, l’établissement de jeux devra se rapprocher de l’Office du Tourisme afin de mettre sur pied des projets d’animation. Tous ces points ont bien entendu été votés à la majorité. Le Conseil Municipal a même accepté que la SA du Casino de Grasse occupe les locaux mis à sa disposition pour l’exercice de ses fonctions. Notons toutefois que la Maison de jeux devra s’acquitter de la somme de 85 000 euros par an.Il y a tout juste un an, le Casino de Grasse craignait de mettre la clé sous la porte et aujourd’hui il a la possibilité de relancer son activité. C’est la raison pour laquelle, il n’a d’autres choix que d’accepter les modifications qui lui sont imposées. Nous avions écrit un papier titré « Le Casino de Grasse est sauvé » dans lequel nous traitions de la quasi fermeture du casino de Grasse qui avait été sauvé in extremis. Cette fois, au vu des difficultés que rencontrent les casinos de France, les maires sont bien moins exigeants que par le passé et n’hésitent plus à baisser les taux de prélèvements afin de ne pas voir le casino fermer ses portes de manière définitive. Bien que les prélèvements sont moins élevés que par le passé, ils sont toujours bon à prendre pour réaliser des projets pour la commune.
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